Jeunes et chefs d’entreprise

Sandra et Brayan se connaissent, réunis autour d’une table, ils répondent sans détour à nos questions. Manifestement, ils sont entrepreneurs dans l’âme. Avec une franchise presque étonnante, mais tellement vraie, Laura explique que la liberté d’être son «maître» se paie cash. «Quand j’étais employée, pas de souci, il fallait travailler, mais le salaire tombait régulièrement à la fin de chaque mois, que le carnet de rendez-vous ait été plein ou pas. Depuis que je suis indépendante, la réalité est tout autre, même si mon salon marche assez bien, rien de fixe», explique-t-elle, alors que Brayan renchérit: «Nous devons absolument nous projeter dans l’avenir pour lisser nos revenus sur l’année. Pour le moment, je gagne moins que mon employé à 100%, mais toutes les factures sont payées, c’est ce qui compte», glisse-t-il, rejoint par Laura.

  • Suite et plus d'infos dans notre édition de ce jeudi 29 novembre 2018.