Amoureux des expéditions sportives, si possible glaciales, Raphaël Monnerat vient de relever un nouveau défi, celui de l’Ours polaire, une course de 63 kilomètres disputée les 25 et 26 octobre sur la calotte glaciaire du Groenland. Ses impressions.

Il aime passer d’un extrême à l’autre. Deux semaines après avoir organisé une épreuve populaire à Combremont-le-Petit, le Grand Run du Petit, Raphaël Monnerat était au Groenland les 25 et 26 octobre pour participer au Polar Bear Challenge. Cette course de 63 kilomètres se dispute en grande partie sur la calotte glaciaire dans le cadre du Polar Circle Marathon, considéré comme le plus isolé et le plus froid du monde. Pas assez pour cet amateur, presque déçu de voir le thermomètre n’afficher que – 8° au départ. Or, à cette période, il peut descendre facilement jusqu’à – 20°. «Ici, quand ta flasque gèle, ta boisson devient un sorbet à l’Isostar, ta transpiration se transforme en stalactites et tes barres de chocolat sont impossibles à croquer», relève-t-il avec humour.
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