Des corvées qui n’en sont plus

«C’est important de dire que même avec une fusion les traditions peuvent être conservées», claironne Lionel Monnerat, alors qu’il arrive à l’Auberge Communale, avec un magnifique sapin blanc sur son pick-up. Celui qui fut le dernier syndic de Font, avant la fusion avec Estavayer-le-Lac, est désormais conseiller communal, responsable des finances. «Mais aujourd’hui, je suis là comme simple citoyen fontois», rigole-t-il. A l’instar de la commune voisine de Châtillon, à Font on a gardé cette vieille tradition des corvées communales. Avant la fusion, elles étaient obligatoires pour les propriétaires fonciers, sous peine d’une taxe à payer. Depuis 2012, ce n’est plus que de l’histoire ancienne. (...)

  • Reportage illustré dans notre édition de la semaine.