Le consternant passé de Marini

«J’aimerais faire une grande prière pour dire merci. Mais la situation de mon enfance ne me permet plus de prier. Il a fallu quarante ans pour que je comprenne ce qui m’était arrivé à Marini. C’est un vécu qu’on est obligé de partager et on n’est pas fier», livre Jean-Louis Claude, victime de viols et de sévices dans ce sordide institut de Montet. Un témoignage bouleversant, livré en fin de conférence de presse, mardi matin à l’évêché à Fribourg, devant des dizaines de journalistes, les chercheurs et l’évêque Mgr Charles Morerod.
Ce dernier a mandaté, voici une année, une étude sur les actes commis dans cet ancien pensionnat catholique. Un groupe de recherche composé des professeurs Anne-Françoise Praz et Pierre Avvanzino, aidés par Rebecca Crettaz, a été chargé de faire la lumière sur les abus sexuels et maltraitances commis au sein de l’Institut Marini, en particulier pour la période où celui-ci était placé sous la responsabilité directe de l’évêché (1929-1955). (...)

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