Les pongistes féminines font de la résistance

Etre une fille et pratiquer le tennis de table, une combinaison rare dans notre pays et surtout en Suisse romande où le nombre d’équipes féminines présentes dans l’élite nationale est… nul. Salomé Simonet est bien placée pour en parler.
La Fribourgeoise doit se rendre à Lucerne pour s’entraîner et jouer dans le championnat suisse de ligue nationale A. «Il y a très peu de joueuses romandes qui ont le niveau pour évoluer à ce stade, ce qui explique qu’il n’y a plus d’équipes dans l’élite de ce côté de la Sarine. Et celles qui veulent évoluer au plus haut niveau helvétique doivent rejoindre une équipe alémanique pour le faire», explique-t-elle.

Une locomotive dans le canton
Salomé était à Domdidier samedi dernier pour donner un coup de main à Jean-Marie Heimann, président du CTT Domdidier et Fabrice Descloux, responsable jeunesse à l’association Vaud-Valais-Fribourg, lors d’un tournoi réservé aux non-licenciés. La pongiste de Fribourg est devenue la locomotive pour les joueuses du canton. A 20 ans, elle détient effectivement un palmarès éloquent: double vice-championne suisse M18 en simple, deux fois championne suisse M18 en double, vice-championne suisse élite en double mixte, une demi-finale chez les élites en 2017 et des participations aux championnats d’Europe juniors avec la Suisse, sans oublier ses multiples titres cantonaux.

Une source d’inspiration pour Agathe, Karen, Emeline et Lisa, les seules filles en lice dans la compétition à Domdidier. «La plupart de nos copines pratiquent plus volontiers la gymnastique, mais nous avons choisi ce sport car il nous plaît», affirment les débutantes en chœur. «Ce genre de tournoi permet de nous mesurer à d’autres filles, même si nous ne sommes pas beaucoup», poursuivent-elles.

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