Les situations scabreuses, ça le connaît

Le Monte-Carlo, la course de rallye probablement la plus difficile du monde, foi de Cédric Althaus. Le Moudonnois s’y connaît pourtant en situations scabreuses, lui qui ne conduit jamais aussi bien que sur un parcours semé d’embûches et soumis à des conditions extrêmes. Le pilote vaudois sera à nouveau servi cette année dans une épreuve qui a construit sa légende sur des routes piégeuses et exigeantes.

Les acquis. Contraint à l’abandon en 2012, Cédric Althaus avait beaucoup appris en 2015. Il aborde la 85e édition, doté d’une certaine expérience. «J’ai appris que c’est la constance qui prime dans cette épreuve où la moindre erreur peut être fatale.» Sa troisième participation aura pourtant un goût totalement différent, puisqu’il aura le statut de pilote officiel, au bénéfice de sa victoire dans le Clio R3T Alps Trophy en 2016, une première pour un pilote suisse. Un titre qui lui donne droit à quelques privilèges. «Nous serons entourés d’ingénieurs, de deux ouvreurs (Cyril Henny et Nicolas Althaus) et de la même structure et intendance dont bénéficient les pilotes F1 chez Renault, le salaire en moins, rigole Cédric. Et pas besoin de trop se casser la tête à sélectionner ses pneus, le choix sera illimité.»

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