Mettre en cause les secours est plutôt rare en Suisse

Suite à la plainte déposée par la maman de la victime de l’incendie du dimanche 23 avril à Payerne, mettant en cause l’intervention des secouristes, ces derniers ont aussi eu droit à un élan de soutien sur Facebook. Laurent Wehrli, président de la Fédération suisse des sapeurs-pompiers, répond à nos questions concernant le phénomène, très rare, d’accuser les secouristes volontaires de négligence.

- En tant que président central de la Fédération suisse des sapeurs-pompiers, que pensez-vous de ce cas de figure à Payerne?

- Je ne peux que regretter que des hommes ou des femmes, volontaires ou professionnels, quittent leur foyer ou leur entreprise pour aller aider leur prochain et soient ensuite attaqués judiciairement. C’est pour moi un souci. Certes, cela participe de la judiciarisation de la société à laquelle nous assistons aussi dans notre pays, à la suite des Etats-Unis. Il faut toujours qu’il y ait un responsable à condamner. Mais cela ne peut que poser des problèmes, notamment sur la motivation à s’engager

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Interview à lire dans notre édition de ce jeudi.