Nathalie Brugger, plus détendue que jamais pour Rio

Attendue au tournant lors des Jeux de Londres en 2012, Nathalie Brugger était repartie de la compétition avec un sentiment mitigé, après une 14e place finale en Laser Radial. Un deuxième épisode olympique qu’elle avait vécu comme un échec après son diplôme récolté à Pékin quatre ans auparavant. Le 10 août prochain, la navigatrice du Cercle de la voile d’Estavayer abordera ses troisièmes Jeux à Rio avec un statut d’outsider qui lui plaît beaucoup mieux. «La catégorie du Nacra 17 est tellement dense qu’aucun équipage ne se détache actuellement, ne pas avoir l’étiquette de favori sur le dos nous enlève incontestablement de la pression», souffle Nathalie.

Bloc intensif d’entraînement

Avant cette échéance tant attendue, la Fribourgeoise s’est accordé une bouffée d’air régénératrice en revenant en Suisse, après un bloc intensif de trois semaines effectué sur le plan d’eau olympique avec son partenaire Matías Bühler. «On a beaucoup travaillé sur le spi (grande voile à l’avant du voilier) et sur différents mâts afin de trouver les meilleures combinaisons pour naviguer, explique-t-elle. Nous avons pu accumuler également les heures de navigation en disputant des régates internes avec d’autres équipages présents sur place.» Une nécessité pour apprivoiser les conditions très spéciales de la baie de Guanabara.

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