Nouvelle finale européenne pour Pascal Mancini

Auteur d’un départ supersonique en demi-finale, Pascal Mancini aurait certainement préféré réaliser cette mise en train lors de la grande finale des Européens. Le sprinter broyard est une véritable pile à combustion. Explosivité garantie. Mais une arme à double tranchant dont la batterie peut vite s’affaiblir lorsque les circonstances lui sont défavorables. Ce qui a été malheureusement le cas à Belgrade. Deux données d’ordre interrompues par le starter, suivies par un faux départ, Pascal n’a pas bénéficié de conditions optimales en finale. Il échoue à seulement 7 centièmes de son premier podium continental en 6’’70 (son record est de 6’’60).
Un scénario que redoutait le Staviacois avant la compétition. «Je suis capable de me concentrer de manière plus intense que les autres, mais seulement pendant un laps de temps très court et pas de manière répétitive, explique-t-il. Recommencer le processus quatre fois, c’était beaucoup trop pour moi, ma concentration s’était déjà à moitié envolée. Je suis donc un peu dégoûté, car la médaille était jouable», regrette Pascal, qui avait connu la même mésaventure il y a deux ans à Prague, un faux départ l’avait aussi sorti de sa bulle.

Sujet complet à découvrir dans l'édition de la semaine