Sur la piste des sangliers

«Pour certains, chasser le sanglier comme nous le faisons serait aussi facile qu’au tire pipes. Mais tu verras, il ne suffit pas de poser les fesses ici pour en tirer un!» Nous voilà prévenus. Un jeudi soir après 18 h, assis dans une nacelle de ferraille juste assez grande pour deux personnes, accrochée à six mètres de haut et surplombant la roselière à Chevroux, le chasseur tend l’oreille. Soumis à un tir de régulation depuis des années, jusque dans la réserve naturelle de la Grande Cariçaie, le sanglier voit sa population croître un peu partout ces dernières années.

Sur la rive sud du lac de Neuchâtel, les prélèvements ainsi que la protection des parcelles sensibles permettent de contenir les dégâts causés par les suidés dans les champs. Sur l’ensemble du canton de Vaud, les indemnités versées en 2016 se montent à environ 500 000 francs. Un chiffre qui a légèrement augmenté en 2017, relève Frédéric Hofmann, chef de la section chasse, pêche et surveillance à la Direction générale de l’environnement.

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