Le carnaval bleu dans un ciel azur

Remettre les clés de la ville «au fils du syndic de la Basse», celui qui empêche les honnêtes citoyens de dormir presque toutes les autres nuits de l’année, était-ce bien raisonnable? C’est pourtant ce qui s’est passé vendredi soir à Estavayer-le-Lac, lors de la traditionnelle cérémonie d’ouverture du Carnaval de la Cité à la Rose. Comme de coutume, les autorités staviacoises ont été capturées et mises en cage, tandis que le nouveau comte Dominique Fasel et sa nouvelle comtesse Joëlle Ménétrey prenaient le pouvoir le temps d’un week-end, après une courte bataille pour récupérer la clé de la ville. (...)

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Brandons parés de vert et de blanc

Les couleurs verte et blanche ne sont que prétexte, mais elles sont pourtant bien vaudoises, «même si le canton ne nous fait pas de cadeau», plaisante «Lolo» Loris Cornamusaz, responsable de la communication des Brandons, lors du point presse de lundi. Allusion faite à la facture de la sécurité (voir La Broye du 21 février). Comme la recette du papet vaudois, celle des Brandons ne change pas, on l’améliore et c’est rassurant.

Ils débuteront gentiment en milieu de semaine prochaine, avec les émissions de Radio Brandons sur 90.5 et sans doute en ville une farce sarcastique entre mercredi et jeudi. Ce même soir, on retrouvera le traditionnel loto des écoles, qui sert à alimenter le fonds Carnamômes. (...)

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Le conte de sa vie, c’est le Vully

«C’est le moment de l’année où le soleil revient. On se réjouit de voir pousser les premières perce-neige. On a envie de sortir.» La conteuse Caroline Zanolari aime gravir le Mont-Vully, depuis la plaine de Sugiez où elle habite avec son mari et ses trois enfants âgés de 14, 12 et 10 ans. On la rencontre un matin de février, près de l’ancien réduit militaire, en lisière d’un bois au-dessus de Lugnorre. Née Johner à Nant, où elle a grandi, cette Vulliéraine de 42 ans connaît la bosse du Vully comme sa poche. C’était son terrain de jeu. «J’ai toujours aimé bouger, être dehors», dit-elle. (...)

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Folie médiatique pour «Shotty»

On l’a trouvée plutôt à l’aise Fanny Chollet, au micro, tant en français qu’en allemand, devant une noria de journalistes, mais elle l’avoue tout de suite: «Je serais mieux avec mes camarades dans le ciel.»
La première femme pilote d’avion de combat F/A-18 des Forces aériennes suisses a dû résister à la pression médiatique une année durant, depuis son premier vol sur jet en mars 2018. Face à un tel intérêt, les Forces aériennes ont décidé d’une présentation unique aux journalistes et sans privilèges aucun. Elle s’est déroulée mardi, sur le tarmac de la base. (...)

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Le Carnaval d’Estavayer-le-Lac ouvre les feux de la saison des fêtes païennes ce week-end. Les Brandons de Payerne suivront quinze jours après, du 8 au 11 mars, les Brandons de Moudon du 21 au 24 mars, puis le Carnaval avenchois du 29 au 31 mars. Et le printemps pourra s’installer

Départ donné pour la saison des carnavals

La saison des carnavals est lancée, avec Estavayer-le-Lac dès ce vendredi. Des festivités qui se veulent joyeuses, afin de marquer la fin de l’hiver. Mais du côté vaudois les organisateurs l’ont un peu saumâtre à réception des devis concernant la sécurité qui plombent les confettis. Les faits ne sont pas nouveaux, ils découlent d’une loi votée en 2013 par le Grand Conseil. Mais au fil des ans, des questions se posent sur ce partage du gâteau sécuritaire qui irrite les organisateurs bénévoles des carnavals vaudois. Ces derniers pourraient bien descendre à Lausanne croiser le fer avec le Conseil d’Etat.

Le Carnaval d’Estavayer-le-Lac ouvre les feux de la saison des fêtes païennes ce week-end. Les Brandons de Payerne suivront quinze jours après, du 8 au 11 mars, les Brandons de Moudon du 21 au 24 mars, puis le Carnaval avenchois du 29 au 31 mars. Et le printemps pourra s’installer.

  • Toutes les infos et réactions dans notre édition de ce jeudi 21 février 2019.

On se prend les pieds dans le tapis du Café du Marché

«Malgré certains avis défavorables, nous n’allons pas retirer ce préavis et nous en débattrons ce soir», avisait le municipal André Bersier, mercredi matin à 8 h. La matinée portant conseil, à 12 h 30 ce même mercredi, le même municipal informait la rédaction qu'au final la Municipalité allait certainement retirer ce point de l'ordre du jour. Mais malheureusement, notre délai de bouclage était dépassé et le journal déjà sous presse.

On rappellera que la Municipalité demande un crédit de 2,6 millions de francs pour une mise aux normes de l’établissement qui pourrait compter 60 places, une grande véranda et un ascenseur en façade pour relier la place du Marché à la place Paray-le-Monial. La semaine dernière, la Municipalité a envoyé le dossier complet aux élus et à la presse. Le paquet compte un rapport majoritaire de la commission des finances, ainsi qu’un rapport minoritaire. Quant à la commission chargée de l’étude du préavis, elle émet un avis largement négatif (4 voix contre et deux membres ayant un avis mitigé).

Selon nos informations, la Municipalité craint un référendum du PSIP en cas de vote positif de l'organe délibérant. "Nous souhaitons prendre le temps d'une plus large consultation, mais nous n'abandonnons pas ce projet", réagit la syndique Christelle Luisier Brodard.

Le Marché, c’est un peu le cadeau empoisonné de cette législature. Acheté en 2009, pour moins d’un million et rénové en 2014 pour 660 000 francs. «Nous n’avons pas tellement d’autres solutions pour valoriser ce bâtiment. Il est à nous et c’est une nette plus-value pour le futur centre historique», plaidait mardi matin André Bersier. Affaire à suivre... (rg)

Une jeune pianiste au talent fou

Elle n’a pas encore 12 ans, «11 ans et demi» précise-t-elle, mais déjà un talent plus que certain pour le piano. Les cheveux longs, vêtue d’une robe rouge qu’elle a mise spécialement pour la photo, Emma Saskia Bähler s’assied devant les touches du piano qui trône dans le salon de sa maison à Avenches, où elle vit avec sa mère, Sybille. «Bon, j’essaie», dit-elle avant d’attaquer une pièce de Debussy, Poissons d’or, qu’elle n’a plus joué depuis qu’elle l’a présenté en septembre dernier lors d’un concert à Bienne. Elle joue sans partition. Les notes sonnent rapides et légères, comme si la musique lui sortait des doigts. (...)

  • Suite dans notre édition de la semaine.

L’obligation de servir, c’est par ici

A l’heure des centralisations, il est plutôt rare de voir naître des implantations de services cantonaux ou fédéraux hors des zones urbaines. Ainsi, après seize années du côté de la Pontaise à Lausanne, le Centre de recrutement pour les conscrits romands prend racine à Payerne, à l’emplacement de l’ancienne caserne DCA, à la route de Grandcour.
«De 2003 à 2018, 150 000 conscrits romands sont passés par Lausanne, pour deux journées de recrutement. La barre des 10 000 par année a été atteinte il y a quelques années et Lausanne ne correspondait plus aux attentes. En 2010, le projet de déménagement a été lancé et le choix s’est porté sur Payerne en 2012», a expliqué le colonel EMG Alexandre Beau, commandant du Centre de recrutement 1, vendredi dernier, lors de l’inauguration. (...)

  • Suite et plus de détails dans notre édition de la semaine.

La guerre continue autour du port d’Estavayer-le-Lac

Elle n’est pas prête à lâcher son port. La Société coopérative du port de plaisance d’Estavayer-le-Lac (Socoop) a détaillé mardi en conférence de presse les trois voies judiciaires qu’elle a saisies contre la décision de l’Etat de Fribourg d’attribuer la concession à la commune d’Estavayer. Elle a notamment déposé un recours au Tribunal cantonal contre la décision des autorités cantonales qu’elle estime injuste et arbitraire et se dit prête à monter jusqu’au Tribunal fédéral. La Socoop démonte les arguments du canton et le dossier de la commune. Qui, elle, parle de critiques gratuites. (...)

  • Plus d'infos dans notre édition ce de jeudi 14 février 2019.

Des cures qui cherchent preneurs

Des cures qui cherchent preneurs
Elles font partie du paysage campagnard vaudois, ces anciennes cures, avec leurs volets à chevrons vert et blanc. Propriétaire de ces bâtiments classés, héritages de la conquête bernoise et de l’arrivée de la Réforme au XVIe siècle (lire ci-contre), l’Etat prévoit de se séparer de vingt d’entre elles. Cinq de ces bâtisses se trouvent dans la Broye. Il s’agit de celles de Combremont-le-Grand, Chesalles-sur-Moudon, Constantine, Cotterd-Bellerive et Faoug.
Entre 2006 et 2012, le canton avait déjà vendu dix-huit cures pour près de 16 millions de francs. Cette fois-ci, il s’agit de bâtiments à valeur patrimoniale et les estimations quant à leur valeur sont en cours, explique Philippe Pont, chef de la Direction générale des immeubles et du patrimoine (DGIP).

  • Suite et plus d'infos dans notre édition de la semaine.

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