Le Cercle de la voile de Chevroux réunit les navigateurs depuis un demi-siècle

«Ça fait plaisir d’être encore en vie et de voir les jeunes se débrouiller», lance Pierre Bonny, dit Pierrot, en admirant les voiliers qui participaient, le week-end dernier, à la rencontre des vieux bateaux de Chevroux. Et cette 32e rencontre était très spéciale pour ce membre fondateur du Cercle de la voile de Chevroux, puisque l’événement marquait le demi-siècle des Flibustiers. Le pêcheur professionnel retraité, qui a fêté ses 90 ans cette année, est toujours membre du Cercle de la voile et «restera membre du comité à vie», précise Jean-François Pradervand, président du club nautique depuis huit ans. Un moyen pour le vieux lacustre de garder l’œil sur la relève. (...)

  • Suite et plus d'infos dans notre édition de ce jeudi.

A la conquête de la Voile d’or

Une histoire raconte qu’il y a bien longtemps, les flibustiers dissimulaient leur magot sur les bords du lac de Neuchâtel: une voile d’or ciselée par les mains d’un orfèvre hors pair. Légende ou vérité? Une chose est sûre, c’est pour conquérir ce précieux trophée que tous les concurrents en lice dans la régate la Voile d’or naviguent depuis 1972. Samedi dernier, ils étaient 30 bateaux, mono et multicoques, à prendre le départ de cette compétition organisée par le Cercle de la voile de Chevroux, dit «Les Flibustiers». La course constituait la 5e étape du championnat du lac de Neuchâtel, chapeautée par la Fédération de la voile des lacs jurassiens (FVLJ). Mission pour les navigateurs: effectuer le plus vite possible la triangulation Chevroux, Estavayer, Bevaix et retour.

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Pascal Mancini, exclu des Européens

La tempête médiatique déclenchée par le partage d'une vidéo jugée extrémiste sur sa page Facebook aura eu raison de Pascal Mancini. Après avoir été évincé de l’équipe suisse du 4x100m, le sprinter broyard s'est vu retirer sa licence par Swiss Athletics avec effet immédiat, à quelques jours du début des championnats d'Europe de Berlin. Le Staviacois ne sera donc pas présent du tout dans la capitale allemande, alors qu'il était en lice pour disputer le 100 m en individuel.

L’inline downhill, une discipline de descente qui décoiffe

Combinaison collée au corps et silhouette élancée perchée sur une longue rangée de roues, Stéphane Rapaz s’est mis en condition pour parler de sa passion de toujours: le roller de descente. Un sport où les accidents ne sont pas nombreux, mais qui exige tout de même une bonne assurance, avec des vitesses pouvant atteindre 90 km/h dans des pentes à 10% de moyenne. «Ce n’est jamais assez raide pour nous», rigole Stéphane. Comme tous les adeptes, le Broyard de 44 ans peine parfois à trouver les terrains d’entraînement adéquats dans la région. «Difficile de dénicher des descentes asphaltées sans trop de trafic, mais ça se trouve. Je m’entraîne aussi régulièrement avec d’autres riders à la vallée de la Jeunesse à Lausanne où les gens ont pris l’habitude de nous côtoyer.»

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Les enfants ont redistribué les cartes du Mondial, l’espace d’une journée

Si la Coupe du monde en Russie s’est achevée sur un triomphe complet des Bleus, il y a quand même un endroit où la France n’aura pas été jusqu’au bout. Ce scénario inédit s’est déroulé vendredi dernier au stade municipal à Payerne où se déroulait le minichampionnat du monde du camp de football organisé par la société MS Sports. Près de 120 footballeurs en herbe y ont redistribué les cartes du Mondial, l’espace d’une journée et d’un tournoi. Avec un malin plaisir.

Reportage à découvrir dans l'édition de la semaine

Robin Godel sélectionné pour les Mondiaux

Dans une discipline où l’expérience joue un rôle fondamental, Robin Godel fait figure de jeune prodige avec ses 19 ans. Le cavalier broyard continue de brûler les étapes cette saison. Il vient d’être sélectionné avec la Suisse pour les Jeux mondiaux équestres (JEM) qui se dérouleront du 11 au 23 septembre à Tryon aux Etats-Unis. Règlement oblige, le Staviacois a donc renoncé aux championnats d’Europe des jeunes cavaliers qu’il devait disputer cette semaine à Fontainebleau. Sans regrets. Rencontre au manège de Lully après un entraînement.

Interview à découvrir dans l'édition de la semaine

Moudon va présenter la Suisse à toute l'Europe

Montrer la Suisse sous toutes ses coutures: tel est le défi que veulent relever Jean-Daniel Savary et le comité d’organisation des prochains championnats d’Europe juniors et élites de vélo trial qui se tiendront au cœur de Moudon les 20 et 21 juillet. Unique concepteur des zones, l’entraîneur national ne tarit pas d’idées; son imagination fertile va faire le bonheur du public. Celui-ci assistera à un spectacle sportif et visuel dans un cadre, une fois n’est pas coutume, urbain. «Les gens en auront pour leur argent, même si l’entrée est gratuite», assure le Broyard en riant. Jeudi dernier au centre d’entraînement de Ropraz, il était très fier de montrer les cinq tableaux qui formeront les zones d’obstacles. Ce sont des symboles incontournables de la Suisse qu’il a choisi de mettre en scène.

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Nouveau défi extrême pour Stéphane Cand

Près de 2300 kilomètres à effectuer en 7 jours, à raison de 330 bornes par jour, soit 18 heures de pédalage quotidien en autonomie complète, le tout en ne dormant que 3 heures par nuit: des chiffres fous, voire effrayants, mais qui ne font pas peur à Stéphane Cand. Le spécialiste de cyclisme ultradistance s’est lancé un nouveau défi qu’il va tenter de relever dès ce lundi: parcourir une diagonale entre Strasbourg et Málaga, en Espagne, en passant par la maison à Seiry et Perpignan.
Un vrai test pour préparer le record de la traversée de l’Europe planifié pour 2020. Il devra alors relier le cap Nord (Norvège) à Califat (Espagne), soit 6400 kilomètres à boucler en 21 jours. «Cette Euro-diagonale, qui est soumise à certaines règles (délais et distances à respecter), va permettre de me jauger et de voir comment mon organisme réagit face à cet effort.»

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La FSG Domdidier vice-championne romande, contre vents et marées

«A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.» C’est sûrement ce que se sont dit les gymnastes de la FSG Domdidier au moment d’aborder les championnats romands de gymnastique samedi dernier à Lausanne. Les Diderains ont décroché une superbe 2e place au concours aux trois engins (agrès), alors que la malchance s’était plutôt acharnée sur eux ces dernières semaines. Un effectif incomplet dû à de nombreuses blessures, un nez cassé à l’entraînement deux jours avant l’événement, l’absence de deux pousseurs aux anneaux, dont l’un trouvé le jour même du concours… bref, un parcours tout sauf tranquille. «Se qualifier pour deux finales romandes (anneaux et saut) dans ces circonstances est assez incroyable, d’autant plus que l’objectif était de faire de notre mieux dans chaque engin», souligne Cyrielle Verdon, responsable du groupe.

Broye Basket: un club qui se bat pour vivre

L’engouement suscité par la présence de joueurs comme Clint Capela ou Thabo Sefolosha dans la prestigieuse et médiatisée ligue nord-américaine, la NBA, crée des émules chez les jeunes basketteurs en Suisse. Pourtant, il ne résout pas encore le problème de pénurie auquel sont confrontées les équipes évoluant dans les catégories inférieures. C’est le cas de l’équipe masculine de Broye Basket, qui a terminé son championnat en 3e ligue sur les rotules. Voilà plusieurs années que cette formation souffre d’un manque d’effectif. «Le niveau de jeu est plutôt bon, mais les blessés se sont accumulées en cours de saison, si bien que nous avons terminé à 6 ou 7. Difficile de mettre des systèmes en place à l’entraînement», grimace son entraîneur Cédric Nicolier. «L’équipe sera inscrite pour le prochain championnat, mais avec le risque qu’elle se retire en cours de saison.»

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