"Mon rêve? Me faire repérer"

Les balles jaunes fusent ce vendredi soir sur les courts du Centre AGY de Granges-Paccot où une dizaine de jeunes motivés multiplient échanges et exercices pratiques sous le regard attentif de leurs moniteurs. Parmi eux, un joueur détonne particulièrement avec sa patte de gaucher, une casquette au logo «RF» bien connu vissée sur la tête. A 16 ans, Bastian Dubey est l’un des meilleurs de sa volée en Suisse romande et reste sur une saison 2018 prometteuse. En septembre, le Diderain a même remporté le Masters Open à Marin de l’association Frijune, une compétition réservée à la relève des cantons de Fribourg, Neuchâtel et Jura, avant de gagner le tournoi interne de son club à Domdidier.

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Jimmy Antunes, un pilote qui roule entre rêves et réalité

La période des Fêtes, Jimmy Antunes l’a vue passer comme au volant de ses bolides, à toute vitesse. Le Corçallin jongle toujours entre sa boîte d’autocollants personnalisés pour voiture à Payerne et sa passion pour le pilotage. Ce qui ne lui donne pas trop d’occasions de prendre des vacances. «J’ai quand même passé la soirée du Nouvel-An avec des copains», rassure-t-il.
Le Broyard reste sur une année 2018 plutôt mouvementée, pour sa deuxième saison dans le championnat de France FFSA GT avec son coéquipier et fondateur de l’équipe Racing Technology Sylvain Noël. «On a subi pas mal de casses, des problèmes à l’allumage, des crevaisons, bref pas beaucoup de réussite et un bilan forcément mitigé au bout», explique Jimmy, qui peut se targuer tout de même de plusieurs places d’honneur, dont deux 4e rang au Castellet et à Barcelone, sans oublier une place dans le top 10 du classement général, sur 39 voitures. Respectable.

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Premier titre national pour Tess Sugnaux

Situation plutôt paradoxale pour Tess Sugnaux qui a décroché le premier titre national de sa carrière dimanche dernier à Bienne au terme d’une saison pourtant bien compliquée pour elle. La joueuse de Villars-Bramard n’a effectivement pas été épargnée par les blessures depuis le début de l’année, touchée d’abord à l’épaule puis plus récemment à la cheville. Des pépins qui l’ont tenue éloignée de la compétition durant près de cinq mois. «Cela fait d’autant plus plaisir de remporter ce titre national, c’est encourageant et ça fait du bien pour la confiance», se réjouit la Broyarde, qui a oublié ses soucis physiques l’espace d’une semaine en affichant un excellent niveau de jeu lors de ce Swiss Champion Trophy.
La Vaudoise (N2.12) a notamment réalisé une grosse performance en demi-finale pour écarter la Valaisanne Ylena In-Albon (N1.9) en trois manches, 5-7 7-5 6-1. En finale, elle s’imposait logiquement face à la surprise du tournoi, la Zurichoise Fiona Ganz (N2.23), en trois sets également, 6-4 6-7 6-1.

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Champions du monde et de Suisse récompensés

Il y a quelques années, la commune d’Estavayer-le-Lac récompensait annuellement ses sportifs méritants. Puis l’USL avait repris à son compte cette sympathique tradition dans un cadre plus intimiste avant que celle-ci ne passe aux oubliettes. Cette année, les autorités de la nouvelle commune ont décidé de la remettre sur pied. Vu le grand nombre de sportifs méritants que compte celle-ci, les critères de sélection étaient plus sévères et seuls les athlètes ayant obtenu un titre de champion du monde ou de champion suisse étaient nominés. Malgré ces exigences plus relevées cinq sportifs ont été récompensés dans la salle du Conseil général mercredi 28 novembre dernier.

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Entre Mat Rebeaud et sa moto, le courant passe bien

Il voulait à tout prix être le premier. Il a donc fait venir sa moto, une Alta Motors, directement des Etats-Unis. Ce qu’elle a de si spécial? Elle est électrique et c’est la première «vraie» moto de compétition avec ce mode de propulsion. La jeune entreprise californienne n’a pas de filiale européenne, il a donc fallu faire venir la machine directement de là-bas, et ça n’a pas été simple. «La batterie au lithium ne peut pas voyager en avion, il y a des risques d’explosion. Il a fallu la faire venir par cargo», glisse Mat.

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A Travers Avenches a failli ne jamais revenir

Il régnera un parfum de renaissance, voire de nostalgie, le 7 décembre prochain dans les rues d’Avenches qui verront le retour d’une course disparue il y a 20 ans. «Je me rappelle l’avoir courue étant enfant», sourit Luc Ryser, l’enthousiaste président du comité d’organisation qui a décidé de remettre sur pied cette épreuve populaire disputée de nuit. «A la base, elle était organisée par la société des commerçants d’Avenches pour animer les nocturnes, mais son organisation était devenue trop compliquée, le parcours de 1,5 km devant être éclairé par une guirlande lumineuse», explique Chrystelle Solioz, vice-présidente. Un problème qui n’en est plus un aujourd’hui puisque les rues sont désormais illuminées par les lampadaires.

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Une vague broyarde va déferler sur Malley 2.0

Si certains habitants de la capitale vaudoise ne savaient pas encore que la Broye existe, ils vont définitivement le savoir le vendredi 23 novembre à Malley 2.0, où 500 Broyards seront attendus pour assister au match de National League entre les deux équipes aux lions, le Lausanne Hockey Club et les Zurich Lions. «On espère vraiment se faire envahir par les Broyards ce soir-là», rigole Thierry Meyer, directeur de la communication du club vaudois depuis février. Un club qui souhaite accroître son capital sympathie dans la région. «Le LHC, c’est le club de tout un canton, avec des supporters qui viennent de toutes les régions dans un esprit festif et rassembleur. Et la Broye en fait bien sûr partie.»

Un vecteur de lien social

Aussitôt dit aussitôt fait, l’opération séduction a rapidement été mise sur pied, en collaboration avec le journal La Broye Hebdo et quelques partenaires locaux. Le concept: inviter 500 Broyards à venir partager un moment convivial et des émotions autour d’un bon match de hockey. «La Broye est un journal qui fédère toute une région, qui contribue au lien social, tout comme le LHC, c’était logique de s’y associer pour créer cet événement, souligne Thierry Meyer. En plus, le hockey est un formidable vecteur d’émotions et possède cette capacité à rassembler les gens. On le voit parmi nos abonnés qui sont issus de toutes les origines sociales. Ça va être un moment vraiment sympathique», se réjouit l’ancien rédacteur en chef de 24 heures, qui suit le LHC depuis son enfance.

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Prise de contact pour Danilo Wyss

La saison a beau être terminée, Danilo Wyss n’est pas moins occupé. Après s’être requinqué une dizaine de jours en famille, le cycliste d’Estavayer-le-Lac a remis le bleu de travail. «Je bosse pour Audermars-Piguet et sur d’autres projets actuellement. Je profite donc de faire les interviews pendant mes trajets en voiture pour gagner du temps», rigole Danilo, qui a vécu des moments intenses au Tour de Turquie où il a effectué ses derniers coups de pédale avec ses coéquipiers de l’équipe BMC. Pas facile de tourner une page longue de onze ans.

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Sandrine Borgognon, une Broyarde qui ne perd pas la boule

Sandrine Borgognon (à gauche sur la photo) n’est pas du genre à faire les choses à moitié. Il y a quelques années, la Payernoise avait préféré mettre sa passion entre parenthèses pour se consacrer à sa famille. Mais l’envie de revenir était trop forte. Une fois ses enfants devenus autonomes, il lui a suffi de réactiver un esprit de compétition encore bien présent, pour retrouver le niveau qui lui avait permis de remporter le titre de vice-championne du monde avec la Suisse, chez les cadets en 1990.
C’est pour mettre toutes les chances de son côté qu’elle s’était associée à Maude Rod il y a deux ans, pour disputer les compétitions de double. C’est avec la bouliste de Pailly que la dynamique Broyarde a participé aux championnats du monde de sport boules, dite la lyonnaise ou boule ferrée, la semaine dernière en Chine, sa deuxième expérience au niveau mondial avec le cadre féminin suisse, après celle vécue en France en 2012.

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Attrapez-les si vous pouvez

Au début des années 2000, le film déjanté Même pas mal, avec l’acteur Ben Stiller en vedette, avait fait connaître le dodgeball au grand public. Une production pas vraiment représentative de cette variante sportive de la balle au prisonnier, mais qui a eu le mérite de la mettre en lumière. Aujourd’hui, ses adeptes ne crachent pas sur un peu plus de notoriété. Le championnat d’Europe est l’un des événements qui leur permet d’être sous le feu des projecteurs l’espace de quatre jours. La 9e édition de cette compétition se déroule à Lignano Sabbiadoro en Italie. Près de 30 Suisses ont fait ensemble le déplacement en train dans le nord de Venise. Parmi eux, 6 chanceux Broyards qui entrent en lice ce jeudi dans les catégories féminine et mixte.

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