Julien Michel envisage d’arracher ses 230 cerisiers à la fin de l’année, faute de soutiens pour poursuivre une culture devenue trop exigeante. Un coup dur pour le village broyard autrefois emblématique pour sa production de cerises.

A l’entrée de Cheyres, les feuilles de quelque 230 cerisiers se teintent d’orange, comme un dernier adieu. Leur propriétaire, Julien Michel, avance lentement entre les rangées, le regard chargé d’émotion. «C’est un peu mon bébé, à côté de ma distillerie et de mes vignes. J’ai planté ces arbres en 2008, mais je n’arrive plus à assumer aujourd’hui une production aussi exigeante sans aides. Mon verger sera sans doute abattu d’ici à la fin de l’année… à moins d’un miracle.»
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