Le TC Payerne était à seule une marche

C’est lors du tie-break de la dernière rencontre de simple que s’est décidé le sort du match entre Payerne et Montchoisi, dont l’enjeu était capital: une promotion en ligue nationale C. Hélas, après une bataille acharnée, Maxime Arm devait rendre les armes face à Axel De Tonnac, s’inclinant 7 à 5 dans le jeu décisif. «Rageant de perdre ce match alors que je menais 5-4 et 6-5, mais j’ai vraiment tout donné», souffle le héros malheureux, encouragé jusqu’au bout par les nombreux spectateurs. «Il régnait presque une ambiance de Coupe Davis», sourit-il.

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Martin Schäppi plus fort que la montre

Deux ans après son titre national de contre-la-montre remporté à Roggliswil/LU chez les juniors, Martin Schäppi a réédité son exploit, cette fois dans la catégorie supérieure. Le Moudonnois de 19 ans s’est imposé la semaine dernière dans le chrono U23 à Martigny, devant ses coéquipiers Lukas Spengler et Patrick Müller.

Moins de 4 secondes séparent les trois coureurs de l’équipe BMC Development. «C’était cool de se retrouver les trois sur le même podium», rigole Martin. Où chercher cette infime différence sur la ligne? «Je ne sais pas, peut-être un virage pris plus rapidement ou une position aérodynamique tenue un peu plus longtemps sur une ligne droite», tente d’expliquer le Broyard, conscient de ses qualités dans cet exercice, mais quand même surpris par sa victoire. «Je visais un top 5 ou un podium, mais jamais je n’aurais pensé gagner», souffle le Vaudois, qui a dû s’accrocher à la fin pour garder son avantage. «Les dix derniers kilomètres, courus avec vent de face, ont été difficiles et j’ai tenté de garder les watts jusqu’au bout.»

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Marc Guisolan rejoint le club alpestre

Le temps s’est arrêté durant quelques secondes pour Marc Guisolan dimanche dernier à Planfayon. Le temps pour le lutteur broyard de mettre sur le dos son adversaire bernois Adrian Thomet et de bondir de joie en savourant ce moment si particulier pour lui. Le voilà couronné pour la première fois dans une fête alpestre. «Même si je n’étais pas encore sûr à 100% d’avoir la couronne à ce moment-là», avouait-il ensuite. Le Saint-Aubinois pouvait pleinement savourer quelques instants plus tard. «J’avais été un peu tétanisé par l’enjeu l’année dernière, sortant après quatre passes. Là, je ne me suis mis aucune pression, abordant les passes les unes après les autres.»

La victoire face à Ruedi Roschi en deuxième passe a été décisive. «Il restait seulement 20 secondes, souffle Marc. Je me suis dit qu’il fallait vraiment tout donner, quitte à perdre et ça a fonctionné.» Cette couronne, acquise dans une fête aussi relevée, est une belle satisfaction pour l’association romande, à deux mois de la Fédérale.

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Victoire broyarde sur les 30 kilomètres

Valentin Berset affichait un large sourire après avoir franchi la ligne d’arrivée à Estavayer, retrouvant le réconfort dans les bras de son amie, Emma (photo). Le vététiste de Rueyres-les-Prés a signé une victoire convaincante sur le tracé de 30 kilomètres. «J’avais souvent réalisé des podiums sur cette distance, mais je ne m’étais encore jamais imposé ici», se réjouit le Broyard, qui a su profiter des circonstances. «Comme la course ne comptait pas pour la Coupe de Suisse, la concurrence était un peu moindre que lors des dernières années», lâche-t-il modestement.

Il n’empêche, le coureur a fait forte impression, reléguant à plus de deux minutes son coéquipier Jonas Magne. «Il a été très fort. Je l’ai eu pendant un moment en ligne de mire, mais j’ai dû le laisser partir assez rapidement», reconnaît ce dernier. Valentin n’a effectivement jamais flanché sur un parcours rendu très glissant dans la boue. «Surtout dans les montées où il a fallu pousser le vélo plus que de coutume.» La chance semble avoir tourné pour le Broyard après sa 4e place en Coupe de Suisse à Gränichen, lui qui a connu quelques déboires en début de saison, comme à la Farzin Bike où il devait abandonner sur ennui mécanique. De bon augure avant les championnats suisses à Echallens en juillet. 

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Il sort sur un dernier coup d'éclat

C’est ce qu’on appelle boucler parfaitement la boucle. Il y a deux semaines à Munich, Claude-Alain Delley disputait sa dernière épreuve de Coupe du monde. Il y décrochait la seconde finale de sa carrière dans le concours à 50 mètres en position couchée. La première avait été décrochée en 2013 lors de sa toute première expérience mondiale. Signe du destin ou pas, cette superbe performance met un terme à son aventure dans les disciplines olympiques. Le Saint-Aubinois revient sur ce choix difficile, mais mûrement réfléchi.

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Triplé pour Domdidier

Non, la FSG Domdidier n’est pas rassasiée de titres. Les Diderains ont écrit une nouvelle page de leur histoire en réalisant un triplé, une année après celui réalisé à Courtepin. Une saveur encore plus particulière pour les Broyards puisqu’il a été décroché cette fois à domicile, devant leur public. Il y a deux ans, dans cette même salle, ils avaient dû «se contenter» du titre aux anneaux, d’une 2e place au sol et d’une 3e au saut. Depuis, c’est simple, les Diderains ont tout raflé, ne laissant que des miettes à leurs rivaux cantonaux.

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Un derby broyard à sens unique

Il aura suffi de trois minutes à La Broye pour anéantir les espoirs de Rolling Aventicum II, lors du derby broyard de ligue nationale B disputé vendredi dernier. Le temps pour les Payernois d’inscrire trois buts, grâce à Laurent Ding et à Sullivan Egger. Avenches ne se remettra jamais de cette entame de match manquée. Car les Avenchois n’ont fait que patiner après la balle durant le reste de la rencontre, ne parvenant que très rarement à inquiéter la défense locale. Le secret des joueurs de La Broye? Avoir parfaitement respecté les consignes de leur entraîneur.

«Je leur avais demandé d’être les premiers sur les balles, de faire un pressing haut sur le terrain et de se porter très vite vers l’avant après la récupération», explique un Nicolas Ropraz heureux. Ses hommes ont pu ensuite se contenter de gérer et d’accentuer leur avance durant les deux derniers tiers-temps où Laurent Currat, Jérémy Magnin, Noam Huber, Egger et Ding faisaient encore trembler les filets. «J’ai pu changer mon gardien et faire tourner les lignes lors de la 3e période, ce qui est aussi positif», se réjouit le mentor payernois.

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Le tournoi idéal pour aguerrir les jeunes

Permettre à la relève de mettre un pied dans le bain de la compétition tout en douceur: telle est la vocation du tournoi Hermann Chardonnens, depuis 37 ans désormais. Combien sont les jeunes qui ont fait leurs premières armes à Domdidier? Très nombreux. Cette année, ils étaient 125 à occuper les tapis de la halle des sports samedi dernier, dont une dizaine du club Olympic de Domdidier. «C’est un peu en deçà des chiffres habituels, mais ça s’explique par le fait que d’autres tournois étaient organisés en même temps en Suisse alémanique», explique Frédérick Oulevey, chef de compétition.

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Une autre manière de s'entraîner

Les arènes d’Avenches en avaient déjà vu passer de drôles de choses à travers les époques, mais c’est bien la première fois qu’elles ont assisté à ce spectacle. Au centre, un jeune homme fait des pompes. A côté, un de ses collègues soulève des haltères. Dans un coin, une femme grimpe à une corde. Le tout sur de la musique rythmée par les instructions d’un moniteur virtuel. Voilà pour le cadre.

Ne pas se retrouver seul en salle

A la base de cette initiative, Marc Favre, ancien judoka et entraîneur de Swiss Olympic, qui encadre désormais des séances de cross training. «Pour motiver les jeunes à faire de la condition physique, j’ai toujours eu l’habitude de travailler avec ce genre de circuit qui était d’abord destiné aux judokas», explique le Diderain qui s’est occupé de la sélection suisse M18 jusqu’en 2014. Formé par 6 ou 7 personnes au départ, le groupe s’est rapidement agrandi en ouvrant ses portes à toutes les personnes intéressées à parfaire leur condition physique, perdre du poids ou augmenter leur masse musculaire. Il compte aujourd’hui près de 80 membres, dont une dizaine de judokas, qui se retrouvent chaque semaine au dojo d’Avenches pour s’entraîner.

Une bonne alternative à l’entraînement individuel en salle. «Ce n’est pas toujours très motivant de se retrouver tout seul au fitness, le faire avec d’autres, sur de la musique et de façon variée, est plus stimulant. Il y a en tout une trentaine d’exercices qu’on peut varier en fonction du temps et de la participation, les gens ne savent jamais vraiment à quoi s’attendre avant une session.»

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Les jeunes ont montré de l'appétit

Les meilleurs espoirs suisses de la discipline ont montré un bel appétit le week-end dernier à Domdidier, où quinze tables avaient été installées dans la halle de sport. Côté fribourgeois, le plus sûr espoir de médailles se trouvait dans la raquette de Bastien Romanens, en lice dans la catégorie M13. Le joueur de Rossens a fait respecter son statut, n’échouant qu’en finale, après avoir mené deux manches à rien face au Schaffhousois Mauro Schärrer.

Le regard de Rachel Moret

Sur la touche le samedi, un visage connu des suiveurs, celui de la triple championne de Suisse élite, Rachel Moret. Présente à Domdidier pour encadrer les jeunes des clubs de Rolle et de Châtelaine (GE), la Morgienne possède un regard avisé sur la relève helvétique actuelle. «Le niveau est malheureusement assez catastrophique chez les filles, déplore-t-elle. On s’est longtemps reposé sur une ou deux filles uniquement, en oubliant de travailler la formation, il faut désormais tout reconstruire, même si des filles comme Mireille Kroon ont de bonnes prédispositions.»

Le niveau est semble-t-il plus réjouissant et homogène chez les garçons. «Il y a plusieurs espoirs aussi bien du côté alémanique que chez les Romands, à l’image de Dorian Girod (ZZ-Lancy) ou de Dimitri Brunner (Lucerne)», affirme la joueuse professionnelle de 26 ans qui arrive à un tournant dans sa carrière. Classée actuellement à la 148 e  place mondiale, elle a pour objectif d’intégrer rapidement le top 100. «Je vais d’ailleurs m’établir en France pour bénéficier d’une structure plus professionnelle qu’en Suisse.» Les jeunes présents à Domdidier espèrent suivre ses traces.

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