Deux terrains pour deux espoirs

L’un adore les passages techniques, l’autre préfère mouliner sur l’asphalte. Ils sont tous les deux Broyards, jeunes, et espèrent se faire un nom ces prochaines années dans le peloton. Sur deux terrains différents: le VTT pour Gilles Guisolan, 19 ans, la route pour Luca Laurent, 17 ans. Les deux ont un point commun: ils abordent cette nouvelle saison avec des objectifs ambitieux, malgré une expérience limitée. «J’ai commencé sérieusement le VTT à l’âge de 16 ans, explique Gilles, c’est une discipline qui me plaît, car j’aime les passages techniques et les efforts sont plus courts et plus intensifs que sur la route.»

Le vététiste de Mannens n’a pas eu de chance la saison dernière, puisque son Team Walter Meier s’est retiré du peloton. Cet incident de route n’a pas freiné sa progression, puisque c’est au sein du VC Broye Lucens-Moudon qu’il a retrouvé une équipe. Bénéficiant en plus des conseils précieux d’Iwan Schuwey, le Broyard espère passer un palier cette année. «Ma priorité est d’améliorer mon classement en Swiss Bike Cup (il avait terminé 48e en 2015), en espérant faire aussi de bons résultats au Grand Raid, à l’Elsa Bike d’Estavayer-le-Lac et à la Bergi Bike, une course qui correspond bien à mes qualités.»

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De retour après 15 ans d'absence

Les années passent et le temps ne semble avoir aucune prise sur Jean-Jacques Loup. A 71 ans, le Broyard retrouvera les routes du Tour de Romandie, du 26 avril au 1er mai, 15 ans après sa dernière participation en tant que directeur sportif. C’était en 2001 avec une autre équipe suisse, Phonak.

Cette fois, c’est au sein du Team Roth, formation valaisanne tout juste promue en Continentale Pro qu’il retourne au cœur du peloton, plus motivé que jamais. Jean-Jacques Loup partage sa fonction avec Uwe Peschel, l’ancien professionnel, Dennis Sandig et Alessandro Spezialetti, dans une équipe qui compte 23 coureurs de 8 nationalités. «J’ai quand même réfléchi à deux fois avant d’accepter le rôle car il exige un engagement important, souffle-t-il. Mais lorsque j’ai vu la motivation des coureurs et la perspective de retrouver des Romands, j’ai su tout de suite que j’allais relever le défi.» La formation est l’une des deux équipes invitées sur le TdR par Richard Chassot, la plate-forme parfaite pour se montrer.

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Châbles a fait monter la température

La ferme de Manu Crausaz, à Châbles, s’était mise sur son trente et un le week-end dernier pour accueillir plus de 200 lutteurs romands et alémaniques. L’occasion était idéale pour se mettre en condition à quelques mois de la Fête fédérale à Estavayer-le-Lac. Certains avaient même déjà une pensée pour le grand rendez-vous national de cet été en entrant dans les ronds de sciure broyards. Chez les organisateurs aussi. «Nous avons commencé la préparation sur le tard, mais on est arrivés parfaitement à temps pour la fête qui a été belle», se réjouit Stéphane Rey. Autre satisfaction pour le président d’organisation: le souper de soutien organisé le samedi soir, qui a attiré plus de 400 convives.

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Aspirations d'une nouvelle saison

Il n’aura fallu que quelques tours de piste aux pilotes du championnat fribourgeois pour vérifier si leurs résolutions d’avant-saison étaient en mesure de tenir la route en 2016. Ils étaient plus de 170 le samedi, et tout autant le lendemain, à prendre le départ du motocross de Saint-Aubin le week-end dernier, la première épreuve du calendrier. Certains concurrents ont annoncé la couleur d’entrée, à l’image du Singinois Samuel Schafer, vainqueur des deux journées en catégorie MX450. Plusieurs pilotes régionaux n’ont pas été en reste et espèrent bien monter sur le podium final cet automne. Quelques-uns d’entre eux dévoilent leurs ambitions pour cette nouvelle saison.

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Ouverture du championnat fribourgeois à Saint-Aubin

Le championnat fribourgeois AFM reprend ses droits ce week-end à Saint-Aubin où bien des changements sont intervenus depuis l’année dernière. Un comité tout neuf a repris le relais de l’organisation, avec, à sa tête, David Huguet comme président. Alain Bersier, vice-président, Cyril Staehli, webmaster, Gilliane Collaud, secrétaire et Amanda Schaffer, caissière, complètent le comité du club Indonina, qui est désormais fort de 22 membres.

Côté compétition, pas de changements par contre, les courses du week-end auront lieu sur la piste habituelle, située derrière la zone sportive. Les catégories MX450, MX250, MX3 Senior, MX Girls, Mini85, Kid65, Automatique 50 et Licenciés FMS seront en lice pour l’ouverture du championnat. Début des courses à 10 h 30 et remise des prix à 18 h 30, ces samedi 2 et dimanche 3 avril.

Portalban-Gletterens n'est pas infaillible et Thierrens en a profité

2E LIGUE INTERREGIONALE

THIERRENS – PORTALBAN/GLETTERENS 1-1 (1-1)
Buts : 16e Pellegrini 0-1, 46e Longo 1-1.
Thierrens: Piot; Freymond, Burdet, Pittet, Braun; Ruch (58e Dufey), Pasche, Roder, Chevalley (90e Meylan); Pinto (90e Chassot), Longo. Entraîneur : Benoît Pythoud.
Portalban: Aeberhard; Da Costa, J.Anstett, Teixeira, Dimonekene; Fonseca (62e Gachoud), Lima, Letellier (54e Girardin), Leite (77e Nseka); Pellegrini, Chammartin. Entraîneur: Pierre-Alain Schenevey.
Note: L’arbitre Tobias Thies avertit Longo (32e), Fonseca (44e), Anstett (69e), Freymond (73e), Braun (75e) et Chammartin (83e).

Le public du Marais peut respirer. Mercredi soir, il a retrouvé toutes les qualités de son équipe favorite qui avait la lourde tâche de freiner la marche en avant du leader Portalban/Gletterens.  Mission réussie pour des Thierranais combatifs et sans complexe qui ont récolté leur premier point du printemps, face à une équipe qui n’en n’avait plus perdu depuis le 3 octobre dernier et un match nul 1-1 face à Farvagny.

La partie était pourtant mal emmanchée pour les Joratois qui ont dû courir après le score suite au missile envoyé par Matteo Pellegrini à la 16e minute sur un coup franc qui aurait mérité plusieurs ralentis. Titulaire pour la première fois depuis la reprise, le Neuchâtelois a marqué les esprits avec cette frappe monumentale de 35 mètres. « J’ai plutôt l’habitude de les mettre à l’entraînement, mais là mes coéquipiers m’ont poussé à tenter ma chance », sourit le nouvel attaquant de Portalban qui mettait sa formation sur orbite.
Si la maîtrise du ballon appartenait aux visiteurs en première mi-temps, les occasions franches étaient en revanche pour Thierrens qui se rapprochait de plus en plus du cadre avec un essai juste par-dessus de Jérôme Ruch (21e), une tentative de Longo sauvée presque sur la ligne par un défenseur adverse (29e) et une déviation dangereuse de Guillaume Pasche devant le portier Aeberhard (42e). Mais les bonnes intentions des locaux allaient être récompensées au meilleur moment,  juste avant la pause. Nelson Longo s’élevait plus haut que tout le monde sur un corner de Ruch et plaçait imparablement le ballon au fond des filets (46e). De quoi revenir gonflés à bloc en seconde période. 

Un milieu de terrain décimé

« C’est fâcheux d’avoir encaissé ce but à ce moment-là car cette réussite les a totalement relancés et leur a apporté de l’énergie pour la seconde mi-temps où nous avons eu de la peine à les contenir», regrette Pierre-Alain Schenevey, un brin désabusé. Le mentor neuchâtelois a dû composer avec un milieu de terrain quelque peu inédit pour affronter Thierrens, avec les absences notamment de Bühler, Victor Anstett et Descombes. Il a dû se passer ensuite de Cyril Letellier, véritable plaque tournante de l’équipe, qui a dû sortir en début de seconde mi-temps, diminué par un claquage subi dimanche dernier face à La Tour. C’est encore plus grave pour Victor Anstett, out pour six semaines pour une fracture au pied. « Je n’aurai pas d’autres choix que de faire tourner l’effectif ce samedi en Coupe de Suisse face à Meyrin », soupire l’entraîneur des Broyards.

Les joueurs de Thierrens revenaient effectivement beaucoup plus conquérants en deuxième mi-temps, avec un Longo pesant sur la défense, un Yoann Braun intenable sur son flanc droit et un Rui Brito ressuscité dans l’entrejeu.  Ce dernier a été à l’image de son équipe. Un peu transparent en première mi-temps, le jeune milieu de terrain a brillé en seconde période et aurait même pu offrir les trois points à Thierrens à la 62e minute, mais il était trop court pour tromper Aeberhard.  « Ce soir on se devait de prouver quelque chose et on l’a fait de la bonne manière en réalisant un bon match, alors qu’on sortait pourtant de parties difficiles. On aurait même pu gagner car nous avons eu plus d’occasions qu’eux», souligne l’ex-Payernois qui a bien réussi son intégration à Thierrens. « J’y ai découvert une super ambiance d’équipe et un bon niveau de jeu», se réjouit-il.

Quelques regrets pour Thierrens

Aucune des deux équipes ne parvenaient à faire la différence dans une fin de match pauvre en occasions de but. Un score de parité logique, même si les quelques regrets de Rui Brito étaient partagés par son entraîneur.  «Je suis très satisfait de ce point, surtout après notre début de deuxième tour. On peut avoir une pointe de déception car nous avons eu des temps forts où on aurait pu prendre l’avantage, mais au final, le score est justifié.», affirme Benoît Pythoud. Battu lors de ses deux premières sorties de l’année, Thierrens a donc retrouvé des couleurs face à un des ténors du groupe. Qu’est-ce qui a changé par rapport aux deux premières défaites face à Lyss et Marly ? «L’état d’esprit ! On a enfin retrouvé nos valeurs du premier tour. Tout le monde se bat alors qu’on faisait preuve de dilettantisme depuis la reprise.  Je suis aussi très fier qu’on ait réussi à ne rien changer au niveau tactique, même après avoir encaissé le premier but. La tactique demandée a été appliquée de A à Z par mes joueurs. » Le deuxième tour est-il enfin lancé pour Thierrens ? Rui Brito en est convaincu.  «On se devait de relever la tête et on l’a fait ce soir, ce match va nous relancer. »

Victime d’un coup d’arrêt, Portalban/Gletterens n’a pas à rougir de ce match nul, face à une équipe aussi volontaire que Thierrens et sur une pelouse très difficile qui ne convient pas à sa philosophie de jeu. « On s’attendait à un match difficile et ça s’est confirmé, souffle Matteo Pellegrini, on n’a pas su jouer notre jeu et commis trop de déchets techniques. C’est clair qu’on aimerait gagner tous les matches, mais ce résultat reste un bon point. »

Cédric Althaus retrouve les joies du volant

La pause hivernale est toujours trop longue quand on est un pilote de rallye dans notre pays. Presque cinq mois après le Rallye du Valais, dernière manche du championnat suisse 2015, Cédric Althaus a enfin retrouvé les joies du volant sur les routes du Pays de Gier dans la région de Saint-Etienne en France, aux côtés de sa compagne Jessica Bayard. Une bonne entrée en matière pour le Moudonnois lors d’une manche dite de bonus, avant d’aborder le programme réservé aux champions suisses juniors en titre.

Interview à découvrir dans l'édition de la semaine

Deux gazelles prêtes à lâcher les chevaux

Trouver le moyen de célébrer un anniversaire de façon mémorable est parfois un véritable casse-tête. Certains choisissent de rester dans la sobriété, d’autres sont prêts à s’offrir quelques folies. Célia Savary et Karine Bertherin ont opté pour une version classée hors catégorie. Pour l’année de leurs 25 ans, les deux collègues se sont lancé un défi qui les envoie dans le désert marocain. Non pas à dos de chameau mais au volant d’un 4x4. Les jeunes femmes seront demain au départ de la 26e édition du Rallye Aïcha des Gazelles (18 mars au 2 avril), un raid automobile exclusivement féminin.

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Edition record à Payerne

On s’attendait à vivre une course dantesque, c’est finalement dans des conditions quasi parfaites qu’une marée humaine s’est élancée sur route sèche pour disputer la 8e édition des 10 kilomètres de Payerne. Pour la première fois, l’épreuve a dépassé les 1000 inscriptions (1047). Seules les prévisions météo pessimistes ont empêché les organisateurs de comptabiliser plus de coureurs classés qu’en 2015, soit 933 contre 968. «Une centaine de dossards n’ont pas été retirés, certainement à cause de la neige qui était annoncée dans la région, explique Ruedi Gloor, président du comité d’organisation, mais ça reste une affluence record.»

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Un coeur de Dragon et une âme payernoise

Dans le Sport Café, fief des hockeyeurs fribourgeois, Michel Volet ne passe pas inaperçu. Un petit bonjour par-ci, une petite poignée de main par-là, le Payernois a le sens du contact. Une proximité dont il a fait sa marque de fabrique depuis qu’il est devenu président du HC Fribourg-Gottéron en juillet dernier. De sa Broye natale à la direction du plus grand club sportif du canton de Fribourg,Michel Volet a fait du chemin. A l’heure d’attaquer les play-off, pour lesquels ses Dragons se sont qualifiés après une saison faite de hauts et de bas, le Payernois d’origine, actuellement établi en Gruyère, est revenu sur son parcours atypique, sans concession.

Portrait à découvrir dans l'édition de ce jeudi.

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