Tous sur les talons de Portalban/Gletterens

Qui l’aurait cru il y a encore une année? Le FC Portalban-Gletterens repart pour le second tour du championnat en pole position et avec l’étiquette de favori pour la promotion, avec La Sarraz et Bulle. L’équipe broyarde reste sur un bilan excellent, marqué par 9 victoires, 2 nuls et seulement 2 défaites.

Le parcours du Stade Payerne au premier tour force également le respect. Classée 4e derrière les trois cadors Portalban, La Sarraz et Bulle, l’équipe payernoise a séduit son public par un jeu porté vers l’avant. Et ce, malgré une préparation estivale compliquée et quatre premiers matches joués à l’extérieur, dus aux réfections du Stade municipal. Peut-elle faire encore mieux lors du deuxième tour?

Enfin, après un départ poussif et une pléthore de matches nuls (6), Thierrens avait trouvé sa vitesse de croisière à la fin du premier tour, avec 7 points engrangés lors des trois derniers matches. La pause est intervenue presque un peu vite pour les Thierranais qui, même s’ils ne sont pas partis sur les mêmes bases que la saison dernière, réalisent un championnat tout à fait respectable, avec 18 points et une 7e place provisoire au classement.

Présentation complète du deuxième tour à découvrir dans notre édition de la semaine

Valentin Guillod prêt à mettre les gaz

La grille de départ est encore levée, la piste toujours immaculée et les motos soigneusement rangées. Plus pour longtemps puisque la nouvelle saison du championnat du monde sera lancée ce week-end au Qatar. Sur la ligne de départ, Valentin Guillod effectuera son baptême du feu dans la catégorie reine MXGP. Prise de température avec le Vulliérain de 23 ans.

La forme. Elle est plutôt très bonne pour Valentin Guillod qui reste sur trois courses de préparation effectuées dans le cadre du championnat international d’Italie, dont les étapes d’Alghero et d’Ottobiano. «Cela m’a permis d’emmagasiner de l’expérience et de constater que la moto n’était pas encore totalement prête au niveau des réglages, mais qu’on était sur la bonne voie, explique le Lacois. Côté physique, j’ai senti que je tenais parfaitement la distance.» Le Fribourgeois émet par contre un bémol sur ses performances en compétition. «Je n’arrive pas encore à reproduire ce que je réalise à l’entraînement, il me manque encore un petit truc pour évacuer le stress et la tension avant et durant la course.»

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Un champion qui ne se cache plus

Au sortir d’une saison exceptionnelle à tout point de vue, Danilo Wyss a débuté 2016 avec une confiance bien légitime sur les routes australiennes. Le cycliste d’Estavayer-le-Lac entend bien rééditer ses exploits de l’année dernière, même s’il sait que ce sera une tout autre paire de manches. De retour en Suisse, il s’est confié sur ses ambitions.

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Poussée par un vent olympique

S’il y a une date que Nathalie Brugger avait soigneusement entourée dans son agenda 2016, c’est bien celle-là: le Mondial de Nacra 17 à Clearwater (Floride). La Fribourgeoise peut valider son ticket personnel pour les Jeux de Rio si elle remplit les critères de SwissOlympic: une place dans le top 12. L’horizon semble dégagé pour la navigatrice du Cercle de la voile d’Estavayer et son coéquipier Matìas Bühler, qui restent sur un magnifique résultat à Miami en Coupe du monde.

Interview à lire dans l'édition de la semaine

Du talent au pied et la main sur le coeur

Il a beau être retraité des terrains depuis 2006, Badile Lubamba a toujours conservé le punch qui lui permettait de débouler de manière incisive sur le flanc droit des pelouses du championnat suisse. Aujourd’hui, l’ancien international helvétique met toute son énergie au service d’une bonne cause, celle défendue par la fondation BK Lubamba qu’il a créée en 2003, alors qu’il était encore professionnel.

«BK, ce sont les initiales de ma grand-mère à qui je voulais faire un clin d’œil», sourit-il. Le Lucensois avait été touché par les conditions précaires dans lesquelles vivent les enfants des rues lors d’un voyage au Congo, son pays d’origine, en 2002. «C’est là que je me suis rendu compte de la chance que j’avais de vivre ici en Suisse.» Il fondait dans l’enchaînement son association, qui n’a pas cessé de grandir depuis.

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Vaudois et Fribourgeois sur cible commune

Les finales vaudoises et fribourgeoises de tir à air comprimé à 10 mètres feront fi des frontières cette année. Les plus fines gâchettes des deux cantons se retrouveront effectivement sur le même site, au Centre Sous-Bosset à Granges-Marnand, du 12 au 21 février. De mémoire de tireur, on n’avait jamais vu ça. «Bertrand Bise (responsable pour Fribourg) et Sébastien Gander (responsable pour Vaud) m’avaient téléphoné presque simultanément pour me dire qu’ils souhaitaient organiser ces finales dans leur canton respectif», affirme Maurice Jossevel, président du comité d’organisation de la manifestation.

Pourquoi ne pas le faire la même année, au même endroit? se sont alors demandé les trois Broyards. «Cela était une aberration de faire quelque chose chacun de notre côté, surtout que nous sommes deux petites sociétés qui auraient du mal à assumer seules une si grosse organisation, d’où l’idée de partager le travail», souligne Sébastien Gander, président de la société de Granges.

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Michaël Savary roulera suisse

A 28 ans, Michaël Savary s’apprête à combler un vide dans sa carrière, celui de n’avoir jamais roulé pour une équipe suisse. Du Team Motors Events au Tati Team Beaujolais en passant par le MCS Racing, le pilote corçallin a déjà bien roulé sa bosse, mais piloter au sein d’une écurie helvétique manquait encore à son riche palmarès. Qui d’autre que l’illustre Team Bolliger pour l’accueillir et réparer cette lacune?

Voilà plus de 30 ans que le team basé à Wengi/BE écume les circuits, avec de nombreux succès à la clé. «En 1984 déjà, mon papa (Dominique) avait roulé pour cette équipe qui faisait ses débuts dans la discipline, évoque Michaël. C’est un joli clin d’œil de l’imiter 30 ans plus tard.» Beaucoup d’huile a coulé sur les pistes depuis cette époque, mais la passion de l’équipe alémanique pour la moto, elle, est restée intacte. «A force, elle a acquis une sacrée notoriété dans le monde de l’endurance, c’est un honneur de faire partie de leur tradition.»

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L'année 2015 était à eux

Les athlètes broyards et vulliérains ont fait pleuvoir les records, les titres et les bonnes performances en 2015. En repoussant continuellement leurs limites, ils ont contribué fièrement au rayonnement de leur région sur la scène nationale, voire internationale, et enthousiasmé des foules de spectateurs. La Broye revient sur plusieurs de leurs exploits retentissants et de leurs états d’âme, sans oublier tous les autres sportifs, personnalités, clubs et associations locales qui ont contribué au succès de cette année 2015. Retour en textes et en images sur une saison riche en événements.

Rétrospective sportive à découvrir dans l'édition de la semaine

Payerne a aussi son Karaté Kid

Le kata, une discipline qui reprend les mouvements d’un combat réel face à un adversaire imaginaire. Le talent de Mahajan Righetti, lui, n’a rien d’imaginaire. La jeune Payernoise excelle dans cet art depuis ses débuts dans le karaté à l’âge de 8 ans. Un choix naturel. «Mon côté féminin y est sûrement pour quelque chose, sourit-elle, car j’aime l’élégance de ce sport et le fait qu’il demande beaucoup de confiance en soi.» De l’assurance, la Broyarde n’en manque justement pas, elle qui apprivoise la pression en présentant parfois ses enchaînements de katas devant des auditoires universitaires.

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Moudon et le Tour: la tradition se poursuit

Moudon, «un haut lieu du cyclisme dans la Broye», a souligné Richard Chassot vendredi dernier, à Lausanne, où se déroulait la présentation du 70 e  Tour de Romandie. Il est vrai que la cité broyarde entretient une histoire particulière avec cette épreuve WorldTour, avec cinq passages ou arrivées enregistrés lors des dernières années (1999, 2003, 2007, 2010 et désormais 2016). Celle-ci sera à nouveau sous le feu des projecteurs le mercredi 27 avril prochain, puisqu’elle accueillera l’épilogue de la première étape et le départ de la seconde. Une aubaine puisque 200 chaînes TV, dont 80 en direct, relayent l’événement, sans compter la visibilité sur les réseaux sociaux. «C’est une énorme vitrine médiatique pour la ville et la région, se réjouit Olivier Duvoisin, municipal moudonnois en charge de la culture et des sports. En plus, ça tombe pile avec le 70 e  anniversaire, on a donc vraiment tout pour bien faire.»

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