Un Cheyrois a validé son ticket pour Hawaii

A 20 ans, Yann Rithner ne voulait plus rien savoir du vélo de haut niveau, préférant arrêter de mouliner les jambes plutôt que de se griller définitivement la tête. «J’avais ressenti un ras-le-bol général et j’ai dit stop à la compétition du jour au lendemain», explique le Cheyrois, qui avait pourtant montré un talent certain pour le VTT, participant même aux championnats suisses M23. Dix-huit ans plus tard, le voilà qualifié pour le championnat du monde de cross triathlon à Hawaii, grâce à sa 3e place décrochée le 27 juin au Xterra Suisse à la vallée de Joux. Cette discipline lui a fait retrouver le plaisir de l’effort à haute dose. «C’est un sport varié qui se déroule entièrement dans la nature, ça m’a redonné goût à l’entraînement et fait perdre les 15 kilos que j’avais pris pendant ma pause», lâche-t-il en rigolant.

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L'homme qui ne descend plus de la selle

Lorsqu’on le traite de fou, ce qui arrive assez régulièrement, Stéphane Cand a une réponse toute prête. «Certains s’entraînent comme des dingues pour faire un sprint de 10 secondes, d’autres tapent dans des balles des heures durant, moi je roule pendant toute une journée, finalement chaque sport a sa part de folie.» Pourtant, on ne peut s’empêcher de croire que le Broyard n’a pas choisi la plus petite des parts. Cet amoureux des longues distances a toujours eu un faible pour la douleur. «Plus j’ai mal et plus je me sens bien», confirme le cycliste de Seiry, pour qui tout a commencé avec la course à pied. En 2004, il réalisait une performance insensée: courir trente marathons (42,195 km) en l’espace de neuf mois, à travers toute l’Europe.

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Marjorie Manz, une elfe venue de la Broye

Marjorie Manz ne fait pas les choses à moitié. Cette saison, la jeune basketteuse de 18 ans a joué sur tous les tableaux avec trois équipes différentes, mais au sein d’un même club, Elfic Fribourg, avec qui elle disputait sa 4e saison. Lorsqu’elle aime quelque chose, la Broyarde s’y investit à fond. Le basketball fait sans conteste partie de cette catégorie et cela se sent très vite. A peine échangé les salutations d’usage, la voilà déjà à vous questionner sur votre intérêt pour son sport. Un retour sur la finale de NBA entre les Golden State Warriors et les Cleveland Cavaliers brise définitivement la glace. La transition est toute faite pour revenir sur une saison riche en émotions.

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Les Broyards ont joué cartes sur table

Il ne faut pas être pressé d’aller au lit lorsqu’on suit une compétition de tennis de table. C’est à 23 h 30 tapante que le trophée de la Coupe fribourgeoise a été remis, lundi dernier, dans la salle de sport de Cheyres. Mais l’enjeu valait l’attente. Présents à deux en demi-finale, Cheyres et Estavayer-le-Lac n’ont pas réussi à brouiller les cartes, s’inclinant tous les deux face au favori et futur vainqueur, Fribourg. Rien à reprocher aux Broyards qui ont laissé tout ce qu’ils avaient sur la table, durant une soirée à rebondissements.

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Domdidier champion cantonal

Classée déjà en tête des sociétés fribourgeoises à la Coupe des bains à Yverdon le 9 mai, la FSG Domdidier a confirmé sa verve actuelle samedi dernier à Courtepin.
Le groupe broyard a été sacré champion fribourgeois lors du championnat cantonal des sociétés, avec la manière puisqu’il y a remporté trois titres. Le premier était conquis à l’épreuve du saut où les Diderains n’avaient pas le droit à l’erreur, le tour qualificatif désignant directement le vainqueur. Malgré trois chutes et quelques erreurs de synchronisation, le programme était propre et leur offrait une première victoire, avec une note de 9,17, devant Bulle (9,01) et Charmey (8,74).

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Cédric Althaus deux fois malchanceux

La bagarre a fait une nouvelle fois rage le week-end dernier chez les juniors en catégorie R2. Les trois pilotes en tête du championnat suisse se sont tenus dans un mouchoir de poche sur les routes du rallye du Chablais. Vainqueur du Critérium jurassien, Cédric Althaus a été relégué à la 3e place, derrière Jérémie Toedtli et Nicolas Lathion, la faute à deux crevaisons survenues dans la spéciale de Champéry, qui anéantissaient toute chance de victoire. «C’est un peu une histoire de fou, je crève deux fois dans la même spéciale et probablement au même endroit, mais je ne sais toujours pas où…», peste le pilote moudonnois.

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Robin Godel en selle pour l'Europe

Robin Godel consulte attentivement le calendrier qu’il a affiché de manière bien visible sur un placard de sa cuisine. Sur ce programme se trouvent toutes les étapes d’un chemin qui doit le mener au Championnat d’Europe junior de concours complet (27-30 août). A 16 ans, le cavalier de Dompierre (FR) sera le seul représentant romand à faire le déplacement à Strzegom, en Pologne. De la fierté, mais pas question pour lui de galoper tête baissée vers cet objectif alléchant. C’est au petit trot que le Broyard s’y prépare, histoire de ne pas brûler les étapes.

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Valentin Guillod a l'étoffe des grands

Il lui aura fallu quelques minutes pour réaliser. Déjà comblé par sa victoire en seconde manche, Valentin Guillod apprenait quelques secondes plus tard qu’il remportait le premier Grand Prix en Mondial de sa carrière. Le Vulliérain pouvait sauter aux bras de ses mécaniciens et de ses parents venus le soutenir en Espagne. Il rejoint Arnaud Tonus dans le cercle très fermé des Suisses vainqueurs en MX2. Rentré à sa base d’Uzès en France, le Fribourgeois revient sur ce sacre très émotionnel.

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Payerne promu en ligue nationale

La date du samedi 2 mai 2015 est à marquer d’une pierre blanche pour le Club d’échecs de Payerne. Pour la première fois de son histoire, il accède à la ligue nationale. Après une saison sans accrocs, le plus dur restait pourtant à faire pour les Broyards qui devaient battre Olten, une équipe de même calibre. Dans ce contexte, la tension était à son comble avant et pendant le match.

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Au tour des garçons d'enfiler les culottes

Une semaine après les actifs à Matran, c’est au tour des garçons-lutteurs de revêtir leurs plus belles culottes pour la Fête cantonale fribourgeoise des espoirs, qui se déroulera ce week-end à Salavaux. Le spectacle promet d’être beau dans la commune de Vully-les-Lacs qui accueillera plus de 270 jeunes, âgés entre 8 et 18 ans.
Tout est en place pour les recevoir, foi de Philippe Cornamusaz. «L’esprit de la lutte est à l’image de celui de la Broye, c’est-à-dire ouvert et généreux», se réjouit le président d’organisation, qui découvre un peu mieux les dessous de cette discipline. «C’est la première fois que je suis dans l’organisation d’une telle fête et ce n’est que du bonheur car j’ai la chance d’être entouré par des personnes sensationnelles et motivées. La lutte est un sport magnifique qui véhicule les mêmes valeurs que je défends, même si je ne connais pas encore toutes les règles», avoue-t-il en riant.

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