Finie la simulation, place à la piste

Aston Martin, Audi R8, Seat Leon, Peugeot RCZ et autres monoplaces: la liste des volants tenus par Jimmy Antunes depuis le début de sa carrière est longue, alors qu’il n’a que 20 ans. Cette saison, le Corçallin semble avoir trouvé la voiture qui lui permet d’exprimer au mieux ses qualités de pilotage. Avec la Porsche Carrera, le Broyard ne s’est jamais senti aussi bien dans un siège baquet. «Je la place tout en haut de mon palmarès, confirme Jimmy. Il y a plusieurs façons de la piloter. Elle exige de la finesse et de la technique, ce qui me plaît énormément.»
La belle relation qu’entretient le Broyard avec les 460 chevaux de son bolide n’est pas étrangère aux résultats probants qu’il réalise depuis le début de la saison, lui qui mène le championnat de Porsche Carrera Cup chez les rookies. Une compétition attractive qui fait le bonheur des détecteurs de jeunes talents. La plate-forme idéale pour briller. «Tous les pilotes ont la même voiture, c’est donc essentiellement le pilotage qui fait la différence. Ce qui explique aussi pourquoi les courses sont aussi serrées. A Nogaro, nous étions 15 pilotes dans la même seconde lors des qualifications. C’est un nouveau défi à chaque course.»

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La relève régionale est à l'affût

Enthousiasme manifeste en voyant s’afficher une série de coups dans le mille sur le moniteur, joie dissimulée en découvrant son nom inscrit sur la liste des finalistes ou dépit après un coup mal ajusté. Le championnat romand des jeunes tireurs a provoqué toutes sortes d’émotions samedi dernier à Cugy. A domicile, la relève broyarde en a vécu des belles de ces émotions. En lice avec la délégation vaudoise, Dylan Jaquenod et Louka Nicolier, d’Oleyres, ont remporté le titre dans le concours par équipe chez les jeunes tireurs, avec 1332 points. La victoire est revenue à Fribourg chez les adolescents, avec 668 points. A titre individuel, les frères Sébastien et Alexandre Sauteur, de Sugiez, ont remporté deux médailles. Le premier chez les jeunes tireurs (2e avec 231 points), derrière la Valaisanne Désirée Kuonen. Le deuxième chez les ados (3e avec 227 points), derrière le Fribourgeois Valentin Henchoz et le Vaudois Damien Rolaz.

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Le retour en héros des athlètes broyards

Philippe, Lauriane et Daniel se souviendront longtemps de leur participation aux Jeux européens d’été d’Anvers. De retour dans la Broye après deux semaines de compétition, les trois Broyards ont arboré fièrement leurs médailles. Du 8 au 20 septembre, les trois athlètes de Procap Sport (section Broye), entourés par Danièle Perseghini, ont pu goûter à l’adrénaline d’un championnat continental rassemblant près de 2000 athlètes et 7000 bénévoles. «L’entrée dans le stade de Bruxelles pour la cérémonie d’ouverture nous a donné des frissons», évoque tout sourire le trio, qui a été salué sur place par la reine Mathilde en personne et reçu par l’ambassadeur de Suisse.

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De la boucherie à une médaille

Michael Barbey aurait-il imaginé pareil scénario il y a huit ans? Que le cheval qu’il venait de sauver de la boucherie le conduirait à la médaille lors d’un championnat du monde d’attelage à un cheval? A Izsak en Hongrie, du 24 au 28 septembre, le Broyard de Dompierre et Martine Barbey, sa moitié et sa groom, ont vécu une histoire quasi hollywoodienne, avec leur cheval Kalao et l’équipe de Suisse, avec qui ils ont obtenu la médaille de bronze par équipe. Il s’agit de la 4e médaille consécutive pour les Helvètes à ce niveau. Michael Barbey aura toujours fait partie du trio gagnant, cette année aux côtés de Leonhard Risch et Eric Renaud.

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Le rêve de Nathalie Brugger se dessine

Nathalie Brugger a posé un nouveau jalon sur la route qui devrait la conduire aux Jeux olympiques de Rio en 2016. A Santander/Esp., la navigatrice et son coéquipier Matias Bühler ont pris une probante 6e place en Nacra 17, après avoir réalisé un parcours de rêve lors des régates qualificatives, terminant à la 2e place sur 98 embarcations. Le duo helvétique a même remporté la Medal Race, finale réservée aux dix meilleurs équipages. «Notre priorité était de remplir les critères de qualification le plus rapidement possible, sans viser forcément une place dans les trois premiers, affirme Nathalie Brugger. Le choix tactique était donc de naviguer sans prendre trop de risques. Et on n’a pas pu se lâcher ensuite dans la Medal Race.»

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Alain Miéville rugit à nouveau

Il avait quitté Malley en héros, après deux saisons aux statistiques étourdissantes en ligue nationale B (70 et 81 points). Quatre ans plus tard et des passages à Bienne et à Ambri, Alain Miéville est de retour à Lausanne, cette fois dans la catégorie supérieure. Le natif de Sédeilles a signé un contrat de trois ans avec les Lions et espère jouer un rôle clé dans le dispositif lausannois. Après une reprise laborieuse à Bienne lors de la première journée (2-5), Alain Miéville et ses coéquipiers ont vite rectifié le tir face à Kloten (4-0), avant de s’incliner mardi contre Lugano (2-4). La saison est bien lancée.

Interview à lire dans l'édition de la semaine

Le trial qui raconte de belles histoires

Le Trial des Vestiges recèle chaque année de belles anecdotes qui construisent son histoire. Parmi elles, cette famille de passionnés de trial présente à trois générations sur le parcours, ce groupe de Valaisans venus tout exprès de Savièse investir le camping et animer les soirées, ou encore ce trialiste au guidon d’une bécane électrique, une première dans les annales d’une épreuve longue de 22 éditions. Le week-end dernier, une histoire en particulier a focalisé toute l’attention. Celle d’un octogénaire britannique, présent pour la première fois à Vulliens pour déjouer les pièges et les obstacles du tracé broyard.

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Quatre prétendants pour un trône

La fête cantonale fribourgeoise s’est achevée sur une scène inédite à Estavayer-le-Lac. Quatre lutteurs ont été appelés lors de la cérémonie de remise des couronnes, avec le même nombre de points (57.50). Un seul toutefois a été proclamé roi. A la faveur d’un nul lors de la passe finale, Werner Suppiger remporte sa première fête à couronnes. Les sourires étaient également de mise chez les lutteurs régionaux. Avec trois couronnes à leur actif, remportées par Marc Guisolan, Vincent Roch et Cédric Derron, ils ont parfaitement répondu aux attentes de leurs supporters à domicile.

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Une Payernoise reine au pays des rois

Elle est encore toute jeune et pourtant, Laura Stoeri participait déjà à ses deuxièmes Olympiades, le plus grand événement du calendrier des échecs, à côté du championnat du monde, et qui rassemble 2200 joueurs provenant de 170 nations. A Tromsö en Norvège, la Payernoise, qui vient de fêter ses 18 ans, a pris une part prépondérante au meilleur résultat réalisé par une équipe féminine suisse durant une telle compétition. Avec leur 24e place (sur 136 équipes classées), Laura et ses coéquipières Monika Seps, Barbara Hund, Camille de Seroux et Gundul Heinatz ont fait bien mieux que leur classement de départ (42es). Ce tournoi laissera un bien meilleur souvenir à Laura que celui des Olympiades d’Istanbul en 2012. «On avait fini dans les choux, se rappelle Laura en riant. Cette fois, on a vraiment réussi à rivaliser avec les meilleurs.»

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Quatre jours sur le toit de l’Europe

Cris de victoire, cris de joie, puis soudain des joueurs qui exécutent une danse étrange devant le public médusé de la Ospa Arena. Le Rolling Aventicum vient de conquérir de haute lutte sa place sur le toit de l’Europe. Des centaines d’images défilent dans la tête du capitaine David Carrard au moment de soulever le trophée. Parmi elles, les heures animées dans l’autocar pour rejoindre Rostock/All, les franches rigolades avec les coéquipiers sur et en dehors du terrain, les instants d’euphorie et parfois de doutes; certainement aussi, le déroulement souvent dramatique des sept matches qui ont amené son équipe au septième ciel. Certes, Avenches n’est pas champion, mais cette place sur le podium y ressemble presque, au vu de la liesse qu’elle provoque.

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