Le laboratoire du football suisse poursuit sa mue

PRÉFORMATION Les Payernois oublient parfois que leur ville est toujours l’un des centres névralgiques de la relève du football suisse. Le Centre de préformation de l’ASF (Association suisse de football) accueille aujourd’hui 15 élèves-footballeurs romands qui seront peut-être les piliers de l’équipe suisse de demain. Après quatorze ans d’existence, l’académie broyarde a atteint sa pleine maturité et se retrouve confrontée à de nouveaux défis. Nouvelles mentalités, nouveaux critères de sélection: telle une entreprise, l’académie broyarde doit s’adapter aux exigences du football moderne et de la société actuelle. La Broye fait le point avec ses deux entraîneurs et éducateurs, Michel Mora et Régis Rothenbühler.

  • Article complet dans notre édition de la semaine

Pascal Mancini était pressé

CHAMPIONNAT DE SUISSE Pascal Mancini était pressé de retrouver l’adrénaline de la compétition officielle, après deux ans de suspension. Le sprinter broyard n’a pas attendu longtemps avant d’affoler le chronomètre. Une semaine après un retour encourageant au meeting de Vienne où il a pris la 2e place de la finale B sur 60 m (6’’84), le Staviacois a fait encore mieux samedi dernier lors du championnat de Suisse en salle à Macolin. Pour sa première course sur la scène nationale, il a pris d’entrée la 2e place (6’’77), à sept centièmes de Reto Amaru Schenkel (6’’70).

Complément dans notre édition de la semaine

 

La cible était un peu trop difficile à atteindre pour Vully-Broye

PROMOTION Les tireurs régionaux n’ont pas pu s’extirper d’un groupe très relevé à Weinfelden. Ils devront encore attendre avant de remonter en ligue nationale A.

PROMOTION/RELEGATION «Caramba, encore raté!» pouvaient s’exclamer avec dépit les tireurs de Vully-Broye après les finales de promotion/relégation disputées samedi dernier à Weinfelden/TG. Brillants champions de leur groupe en ligue nationale B, les tireurs régionaux n’ont pas réussi à franchir la dernière marche qui aurait pu les mener en LNA. En essuyant deux défaites outre-Sarine, ils ont dû déchanter rapidement. C’est la deuxième année consécutive qu’ils butent sur cette ultime étape.

Blessures et malchance
La délégation régionale a surtout manqué de réussite en Thurgovie. Placés dans un groupe extrêmement relevé, avec Gossau et Thörishaus, les tireurs broyards auraient dû être en pleine possession de leurs moyens physiques et mentaux pour espérer s’extirper de cette poule redoutable. Affaiblis par les blessures, ils n’ont jamais pu vraiment contester la supériorité de leurs adversaires, malgré des performances plus que correctes. «Un souffrait de problèmes de dos, un autre se remettait à peine d’une opération à une jambe. Dans cette situation, c’était difficile de battre des équipes aussi fortes», explique Claude-Alain Delley. Les craintes du Saint-Aubinois et de ses coéquipiers se montraient justifiées puisque leurs deux adversaires alémaniques se retrouvaient promus ou maintenus en ligue nationale A à la fin de la journée. Vully-Broye s’inclinait 1543 à 1536 dans le premier match, puis 1542 à 1529 dans le second. «La compétition a été très difficile, surtout nerveusement, même pour des internationaux comme Aurore (Verdon) ou moi.»

Delley irréprochable
Claude-Alain Delley n’a en tout cas rien eu à se reprocher à Weinfelden. Avec des scores de 197 et 198 (sur 200) sur l’ensemble des deux matches, le Saint-Aubinois a rendu une copie presque parfaite. Même si sa brillante performance n’a pas suffi pour acquérir la promotion, le tireur fribourgeois tire un très bon bilan de cette campagne 2013/14 et espère bien retenter sa chance l’année prochaine avec Vully-Broye. «On a fait une superbe saison avec sept victoires et je suis très positif pour ma première année avec le groupe. L’équipe est encore très jeune et va continuer à progresser.» Dans un sport aussi individuel que le tir, le jeune tireur aime se retrouver avec ses coéquipiers. «On se voit parfois deux fois par semaine, ce qui est rare dans le milieu.»
Actuellement en camp d’entraînement à Brünig avec l’équipe nationale, Claude-Alain visera une sélection pour le championnat du monde en septembre à Grenade/Esp.

Danilo Wyss saisit à nouveau sa chance

SAISON 2014 Danilo Wyss se sait chanceux. Le Staviacois d’adoption entame sa 7 e  saison au plus haut niveau, en faisant ce qu’il a toujours voulu faire, rouler. Chanceux, oui, mais le coureur de 28 ans n’a jamais été avare en efforts et les heures de vélo investies jour après jour, semaine après semaine, sont là pour le rappeler. En 2013, il a compilé 95 jours de compétition et avalé 14 500 kilomètres en course, autant à l’entraînement. Surtout, il a participé à deux grands tours lors de la même année, au Giro et à la Vuelta, une première dans sa carrière. Avec de tels chiffres, le coureur de la BMC figure dans le top 15 des coureurs du peloton ayant accumulé le plus de jours de course en 2013. Cette cadence impressionnante et épuisante l’a incité à mettre la «pédale douce» cette saison. «J’ai essayé d’alléger un maximum mon calendrier en sacrifiant quelques courses, afin d’être au top de ma forme pour les grands rendez-vous de la saison.»

Une équipe ambitieuse
Danilo se sait chanceux. Chez BMC, il se trouve dans une des équipes les plus structurées et ambitieuses du peloton. La récente signature du champion olympique 2008, l’Espagnol Samuel Sanchez, libre depuis le retrait de l’équipe Euskaltel, est venu encore un peu plus enrichir l’effectif de la formation américano-suisse. Le renouvellement du contrat du Staviacois en septembre dernier a été accueilli comme une libération, surtout dans le contexte actuel. «Plusieurs équipes ont disparu et beaucoup de coureurs se sont retrouvés à la rue, explique-t-il, certains ont eu beaucoup de peine à retrouver une formation.» Danilo ne voit pas son avenir ailleurs que dans cette équipe où il se sent très bien. «Cette année sera charnière et je vais tout faire pour pouvoir m’assurer au plus vite un nouveau contrat.»
Le Staviacois a pu constater lors du Tour Down Under en Australie que ses sensations étaient déjà excellentes, pour la première course de l’année. Le résultat, peut-être, d’une préparation différente. «J’ai collaboré avec un nouveau préparateur durant l’hiver avec qui on a enregistré toutes les données recueillies sur le vélo comme la vitesse, la puissance ou la cadence de pédalage. Je me suis entraîné en fonction.»

Un cinquième Giro
Danilo se sait chanceux. Le Giro, la Vuelta ou encore le championnat du monde à Florence aux côtés de Fabian Cancellara: sa saison 2013 a été riche en expérience et lui a permis de gagner en notoriété. Danilo Wyss avait tenu une grande part dans le podium obtenu par Cadel Evans lors du Giro. Cette année, il sera à nouveau l’un des fidèles lieutenants de l’Australien qui en a fait son principal objectif. Le temps, il a 37 ans, ne semble pas avoir de prise sur le leader de la BMC qui aura l’ambition de monter une nouvelle fois sur le podium en Italie. «On a déjà pu constater en Australie qu’il était en grande forme, sur un parcours qui n’était pas son meilleur profil. Je peux vous assurer qu’il sera performant cette saison», promet Danilo qui disputera son 5e Giro en mai, une semaine après avoir pris part au Tour de Romandie, une course chère à son cœur. Ce n’est donc pas cette année que Danilo disputera le Tour de France. A-t-il pour autant abandonné son rêve de participer un jour à la Grande Boucle? «Non, j’y crois encore, car beaucoup de choses peuvent encore changer ces prochaines années, mais la sélection est tellement dure pour y arriver.»
Oui, Danilo se sait chanceux, mais il sait aussi qu’il le mérite et que son travail est récompensé.

Broye féminin ne sait plus gagner

2E LIGUE Les Broyardes ont été impuissantes dans leur salle face à l'équipe neuchâteloise des Eagles 1, s'inclinant 44-57.

BASKETBALL Les Broyardes ont connu une nouvelle déconvenue lundi soir dernier, en s’inclinant face aux Neuchâteloises d’Eagles 1. Déjà défaites 46-42 à l’aller, elles rêvaient de prendre leur revanche à domicile, surtout au vu de leur position précaire au classement. La dernière place, avec une seule victoire au compteur en huit rencontres, leur interdisait un nouvel échec.

Dominées sous les paniers
Une fois encore pourtant, l’entraîneur broyard Olivier Noverraz a dû déchanter. Ses protégées ont été dominées dès l’entame de la partie par des visiteuses au bénéfice d’une taille moyenne et d’une présence physique supérieures. Dominatrices sous les deux paniers, les Aigles se sont montrées bien plus complètes et solides dans leur jeu, tout en assurant un pourcentage aux tirs un peu meilleur que leurs hôtes du soir.
Le match était joué à la pause, avec un avantage de 23 longueurs pour les Neuchâteloises. Alice Hoess et ses coéquipières, pourtant, n’ont pas voulu abdiquer et entamaient la seconde mi-temps animées de meilleures intentions. Leurs actions offensives se fluidifiaient au fil des minutes et les paniers se succédaient alors avec davantage de régularité que lors des 20?minutes initiales.

Menace de faire l’ascenseur
Et si Broye Basket enregistrait au final une nouvelle défaite, l’équipe aura au moins eu le mérite et la satisfaction de remporter la deuxième mi-temps. Un lot de consolation pour cette formation qui mise sur ses jeunes éléments, telle la prometteuse Raimerys Guzman Morales, pour poser les jalons d’un futur sur le long terme. Elle devra peut-être, pour cela, accepter une relégation qui se profile dangereusement à l’horizon, une saison à peine après une fantastique promotion.

 

2e ligue féminine: Broye Basket - Eagles 1 44 - 57

Broye: Kim Savoy (12), Haroutel (4), Martin (4), Hoess (6), Kate Savoy (11); Ropraz, Guzman (5), Naef (2). Entraîneur: Olivier Noverraz.

Note: Salle de l’Amarante, Estavayer. Arbitrage de MM. Dougoud et Bosekwa.

Maxime Froidevaux mise tout sur le vélo

PRESENTATION A 19 ans, le Broyard a décidé de se consacrer entièrement à son sport dans une nouvelle équipe. Avec le championnat de Suisse U23 en point de mire.

PRESENTATION Petite pluie glacée et longues volutes de brume suspendues au-dessus de la campagne veveysanne… bref, un temps à ne pas sortir son vélo. Et pourtant. Maxime Froidevaux doit faire contre mauvaise fortune bon cœur chaque matin durant la mauvaise saison. Alors que d’autres s’entraînent au soleil, lui doit s’astreindre à des séances d’entraînement sous des cieux peu cléments. Au programme du jour, le tour du lac Léman, histoire de se mettre en jambe entre deux tours de piste.

Priorité donnée à la route
Désormais domicilié à Pont, le Broyard consacre effectivement son hiver aux compétitions sur piste, avec son partenaire Philémon Marcel-Millet, son ex-coéquipier à l’Amicale cycliste bisontine. Le duo reste sur une 7e?place prometteuse obtenue lors des Six Jours de Brême, leur meilleur résultat dans cette épreuve. Les deux jeunes cyclistes se rendront ensuite sur les vélodromes de Berlin et Copenhague, avant de disputer la finale de l’omnium à Granges (SO), le 6 février. La priorité du Broyard reste toutefois la saison sur route qu’il va aborder au sein d’une nouvelle équipe française, Chrisnet. «Elle me permettra de pouvoir prendre part à des grosses courses en élite nationale, le niveau le plus élevé chez les amateurs.»
Le championnat de Suisse espoirs (U23) constituera son principal objectif, mais il aura aussi un œil sur le championnat d’Europe à Nyon. «Il faudra faire partie de la liste des sélectionnés», précise-t-il. Pour séduire Daniel Gisiger, le chef de l’équipe nationale, Maxime aura l’avantage de pouvoir se consacrer à 100% au vélo. Son CFC d’employé de commerce en poche, il a décidé de tout mettre entre parenthèses pour le vélo.
Un risque bien réfléchi? «Ce n’est pas très viable financièrement, mais je m’en sors grâce à quelques sponsors. Et mon entraîneur (Cédric Bugnon) me met un appartement à disposition.» Maxime sera face à un sacré dilemme dans une année. «Je dois encore valider mon papier en faisant un stage d’une année, explique-t-il. Si cette saison se passe bien, je devrais choisir entre le vélo ou le terme de ma formation.»

Syndrome en partie résolu
Le Broyard de 19?ans sait par où il est passé pour en arriver là. Ses deux dernières saisons ont été pourries par un syndrome mystérieux qui lui procurait des problèmes de fourmillement intolérables dans les jambes. Ceux-ci l’ont presque forcé à arrêter sa carrière. Après plusieurs IRM et une bonne vingtaine d’examens neurologiques, il a enfin pu mettre le doigt sur l’origine de son mal. «Mon diaphragme était apparemment trop développé, explique-t-il, ce qui provoquait des problèmes au niveau des fessiers.» Maxime doit désormais s’astreindre à trente?minutes d’étirements par jour pour le soulager. Il ne se sent pas encore à 100%, mais la guérison est en bonne voie. «Je ne peux par exemple pas encore monter sur un vélo de chrono sans éprouver des douleurs presque immédiatement», explique-t-il.
Pourquoi se lancer dans une aventure qui s’apparente plus à un chemin de croix qu’à une balade de santé? «Il y a quand même de très bons moments, s’empresse de corriger Maxime. Grâce au vélo, je peux relever des défis sportifs intéressants et voyager, j’ai déjà pu me rendre au Portugal ou en Nouvelle-Zélande. Il y a pire comme boulot, non?»

Un plateau prestigieux à Nuvilly

OMNIUM ROMAND Lukas Winterberg n’aura pas fait le déplacement à Nuvilly pour rien, le 29 décembre dernier. Venu se tester une dernière fois avant les Championnats de Suisse de Bussnang (12 janvier), le Lucernois s’est imposé lors de l’avant-dernière manche de l’omnium romand. Mieux, en plus de la victoire, le coureur de Roggliswil a pu s’entraîner de manière idéale pour le rendez-vous national où il visera une place dans le top 5. «Un pote m’a parlé de cette course et j’ai préféré venir ici pour rouler en compétition plutôt que de m’entraîner seul chez moi, c’était sous la pluie dans les deux cas», déclarait-il en souriant. Chez les dames, c’est aussi d’outre-Sarine qu’il faut trouver la gagnante, Jane Nuessli (Cham) qui a devancé la Touraine Fabienne Niederberger.

Bataille entre Romands
Lukas Winterberg a visiblement apprécié le parcours technique de Nuvilly. Ralenti par deux glissades lors des deux premiers tours, il a ensuite gardé un très haut tempo. «Le tracé est très varié, avec des passages sur des chemins, entre les maisons et un très technique sur une place de jeux, c’est optimal pour l’entraînement.» Dans une course qui avait attiré du beau monde, le Lucernois a parfaitement résisté à de très sérieux concurrents, parmi lesquels Laurent Colombatto qui a été toutefois malchanceux. Après avoir cassé son dérailleur, le Français perdait plus d’une minute sur Winterberg et peut-être une place sur le podium. C’était sans compter sur l’abnégation du bonhomme qui effectuait une remontée spectaculaire, terminant en trombe au 2e?rang, à une minute tout de même du vainqueur. Derrière les deux leaders incontestables, les coureurs romands, dont deux Broyards, se sont disputé la dernière place sur le podium. Yves Corminboeuf est parvenu à se défaire du marquage serré de l’actuel premier du classement général, Anthony Grand. Il s’adjugeait la 3e?place, au terme d’un dernier tour passionnant. Auteur d’un départ canon, comme à son habitude, Ismaël Fragnière a dû laisser partir le train et se contenter de la 5e?place. Celle-ci témoigne de la régularité du jeune Moudonnois qui se classe pour la 5e?fois dans le top 5 du championnat romand, sur neuf épreuves.
Yves Corminboeuf est un fringant retraité sportif. Sur ses terres, il a démontré qu’il pouvait toujours défier les meilleurs. Depuis son retrait, le Broyard a décidé de choisir ses courses. «Je fais celles qui me tiennent à cœur, le but est d’avoir du plaisir, affirme-t-il. Je n’ai jamais fait de vélo par obligation, c’est pour ça que je continue.» Cette nouvelle philosophie ne l’empêche pas de se prendre au jeu quand le podium est en jeu. «On aime bien se tirer la bourre avec Anthony (Grand) qui m’avait battu chaque fois cette année, jusqu’à aujourd’hui.»

Dernier cyclo à Nuvilly?
Le cyclocross fêtait son grand retour à Nuvilly après trois ans d’absence. Favorisée par l’absence de courses en Suisse alémanique, l’épreuve a pu compter sur la présence de plusieurs cadors helvétiques de la discipline venus s’entraîner une dernière fois pour les championnats de Suisses. S’agit-il d’un retour de longue durée? Jean-Paul Corminboeuf ne le sait pas encore. «Il devient difficile d’organiser une boucle de 2?km dans un tel village, car il y a de plus en plus de constructions et on ne peut pas toucher une route cantonale, explique le responsable de l’organisation. Et il faut trouver des personnes qui s’investissent. Si on le fait, c’est pour tous les jeunes qui sont de plus en plus nombreux à venir au cyclocross.»

Payerne, capitale suisse des échecs en 2016

ECHECS La décision vient de tomber, révélée par la Fédération suisse des échecs (FSE). La ville de Payerne a été choisie pour accueillir en 2016 le tournoi fédéral, le deuxième plus important tournoi se déroulant en Suisse, après le championnat national individuel. L’excellent dossier de candidature présenté par le Club d’échecs de Payerne a convaincu la commission des tournois de la FSE. Le tournoi se déroulera du 5 au 8 mai 2016, durant la période de l’Ascension. Il s’agit d’un superbe cadeau pour le club vaudois qui fête ses 75?ans. «C’est une bonne surprise, déclare David Monnier, président du club de Payerne, et une belle récompense pour nos organisations passées et pour l’important travail d’élaboration du dossier de candidature.»

Une organisation rare en Suisse romande
Il s’agira de la seconde incursion en Suisse romande du tournoi fédéral qui se déroule habituellement en Suisse alémanique, après Fribourg en 2012. Celui-ci réunit chaque année entre 200 et 350 joueurs de toute la Suisse. Le club de Payerne espère attirer au moins 300 joueurs à la Halle des fêtes. Le tournoi comptera les cinq catégories de jeu habituelles: trois catégories principales et deux catégories seniors. Un tournoi juniors se déroulera en parallèle et permettra aux jeunes joueurs, notamment broyards, d’évoluer dans une catégorie de jeu à leur portée.

Mobilisation régionale
Voilà déjà une année que la commission des tournois du club de Payerne est à pied d’œuvre, sous la présidence d’Alain Overney, pour peaufiner le dossier. Un nouveau comité sera formé en janvier, sous la présidence du Fribourgeois Jean-Pierre Dorand, ancien député au Grand Conseil fribourgeois de 1995 à 2010. Un comité de soutien a en plus été formé, réunissant pour l’instant Christian Levrat, conseiller aux Etats et membre du Club d’échecs de Bulle, Christelle Luisier Brodard, syndique de Payerne, Eric Küng, conseiller municipal responsable des sports à Payerne, David Burnier, entraîneur à l’Ecole d’échecs de la Broye, et, Richard Chassot, directeur du Tour de Romandie.

 

Valentin Guillod sur le podium du Supercross

SUPERCROSS Valentin Guillod voulait faire honneur à son nouveau statut de champion d’Europe en brillant chez lui en Suisse, devant un public tout acquis à sa cause.
Dans l’ambiance chauffée à blanc de Palexpo, le pilote vuillérain a parfaitement répondu aux attentes des plus de 30?000 spectateurs, en prenant la 2e?place finale de la course SX2, lors de la 28e?édition du Supercross de Genève disputé le week-end dernier. En verve durant les deux jours de compétition, le Fribourgeois n’a cédé que face au Français Sulivan Jaulin, qui n’est autre que son partenaire d’entraînement dans le sud de la France. «Je visais un podium sur les deux soirs. Je suis supercontent de finir deuxième du général», déclarait Valentin à l’issue d’une épreuve palpitante.

Dans la catégorie reine SX1, l’Américain Justin Brayton a dû céder sa couronne après trois ans de règne à Genève, au profit du Français Marvin Musquin, après un mano a mano royal.
Dans la compétition freestyle, le Staviacois Mat Rebeaud a fait la joie de ses fans, en prenant à deux reprises la seconde place en speed & style, une discipline introduite pour la première fois dans un supercross européen. Le freestyler broyard s’inclinait deux fois devant le Norvégien André Villa. Il faisait notamment le show lors des exhibitions où il plaçait un saut de son cru, à la façon d’un snowboarder dans un half-pipe, effectuant un demi-tour dans les airs, avant d’atterrir en arrière.

Le succès du prestige revient à Lucens

UNIHOCKEY 5e?ligue, groupe 3

Lucens UHC - UHC Payerne II 6-3.?

Buts: Pidoux 1-0, Camilotto 2-0, Mohni 2-1, Pidoux 3-1, Rindlisbacher 3-2, Berger 4-2, 5-2 (autogoal), Pidoux 6-2, Sprunger 6-3.

Lucens: Valentin Berger, Christophe Bolay, Michael Camilotto, Fabrice Duc, Arnaud Durussel, Frederic Mottier, Guillaume Pidoux, Morgan Roggo, Daniel Verdugo.

Payerne: David Cramatte; Gaël Perrod, Nicolas Francisco, David Rindlisbacher, Guillaume Pachoud, Timothée Ozelley, Jonathan Donzallaz, Mathieu Carrard, Lionel Sprunger, Mathieu Singer, Valentin Gorgerat, Siméon Rapin, Damien Mohni, Matthieu Oberti, Baptiste Michel. Coach: Mathieu Rochat.

Lucens a réalisé un carton plein dans sa salle, dimanche dernier lors des 5e et 6e?rondes du championnat qui réunissaient les équipes du groupe 3 de 5e?ligue. Après une victoire sans coup férir contre Travers (7-2), les Lucensois ont remporté un duel de prestige face à leur meilleur ennemi Payerne, sur le score de 6 à 3. Auteur d’un triplé, Guillaume Pidoux a fait le malheur des Payernois qui ont couru sans cesse après le score sans parvenir à recoller. La réduction du score de David Rindlisbacher à trois minutes du terme leur permettait d’espérer. Pas pour longtemps, puisque trois nouveaux buts lucensois, marqués en l’espace de deux minutes, classaient l’affaire. «On ne leur a pas rendu tellement service en gagnant, avoue Eric Pidoux, responsable de l’équipe lucensoise, mais on a abordé le match avec un bel enthousiasme et notre victoire est méritée.»

Fin de la série pour Payerne
Après un début de saison parfait ponctué par cinq victoires, les Payernois ont ainsi connu leur premier faux-pas face à leurs voisins. «On n’a pas été constant dans ce derby, regrette Matthieu Oberti, et on a dû se découvrir à la fin pour revenir.» Mais pour le président du club payernois, ses joueurs avaient fait l’essentiel lors du premier match de la journée en s’imposant 5 à 3 face à Sainte-Croix, contre lequel ils jouaient la première place du groupe. «On visait la 3e?place avant la reprise, avoue-t-il, mais après notre entame, c’est à la première qu’on veut finir.»

En s’imposant dans ce match au sommet, Lucens revient à une longueur de son adversaire au classement. «Nous avons eu quelques problèmes d’effectif en début de saison, avec plusieurs joueurs qui n’ont finalement pas pu être alignés, souligne Eric Pidoux. Au vu de nos bons résultats, on garde l’objectif qu’on s’était fixé, celui de monter», poursuit le coach qui espère secrètement que les deux équipes broyardes soient toutes les deux du voyage en 4e?ligue à la fin de la saison.

 

Pages