Rentrée réussie pour Valentin Guillod

«Je visais déjà deux points, un dans chaque manche.» Valentin Guillod avait des ambitions modestes au moment d’aborder son retour à la compétition, le week-end dernier en Grande-Bretagne. Car le Vulliérain savait d’où il revenait, quatre mois après sa fracture tibia-péroné à la jambe gauche. «Il y a quelques mois encore, j’étais couché dans un lit d’hôpital, rappelle-t-il. Et je n’ai pu enfourcher ma moto que début mai en alternant les jours d’entraînement et les jours de récupération au début.» Cette préparation express a visiblement porté ses fruits. Avec 12 points récoltés, résultats de ses 14e et 16e places, le Vulliérain a pleinement réussi sa rentrée. «C’est comme si je voyais le bout du tunnel», se réjouit-il.

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Un club qui forme des champions

Le Vélo-Club Broye-Lucens-Moudon brille plus pour la qualité de ses coureurs que pour la quantité de ses effectifs. Ses locomotives ont un palmarès déjà bien fourni et possèdent une belle marge de progression. Quatre d’entre eux, les plus en vue, ont cette saison des objectifs élevés qu’ils nous ont confiés lors d’une rencontre.

JEAN SCHÄPPI, Moudon, 18 ans. Spécialité: route, catégorie amateurs. Formation: maturité intégrée (employé de commerce). Meilleur résultat 2018: «Une 20e  place à Diessenhofen (course nationale) qui m’a permis de marquer un point et d’entrer ainsi dans le classement national (69e).» Ses progrès: «J’arrive à développer plus de puissance sur le plat.» A travailler: «Mieux passer les bosses et être capable de garder du jus pour les fins d’étape.» Objectif: «Récolter les points nécessaires pour passer élite la saison prochaine (au moins 60 points).» Point fort: «La technique que j’ai pu acquérir notamment en pratiquant de la trottinette freestyle à l’époque, avant de revenir aux choses sérieuses (rires).»

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Première participation et première victoire

Organisée cette année dans le cadre du Rallye de la FVJC (Fédération vaudoise des jeunesses campagnardes), la 16e édition de cette course populaire a vu plus de 400 coureurs se mesurer sur les divers parcours, vendredi dernier. Cent huitante d’entre eux sont partis depuis Moudon et ont avalé courageusement les 10,6 kilomètres d’un parcours exigeant avec plus de 300 mètres de dénivelé positif.
Stéphane Heiniger (40’45), qui participait pour la première fois à cette épreuve, s’est imposé relativement facilement en devançant son camarade de club Jimmy Romanens de 1’10. Chez les dames, Sandra Annen-Lamard, qui courait dans la catégorie vétérans, a obtenu le meilleur temps (47’01), précédant l’Avenchoise Sandrine Schornoz (52’48).

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Une pionnière qui a déjà placé la barre très haut

Noémie Arifi est un spécimen encore rare dans la Broye. Elle sera la seule régionale à participer aux championnats suisses de pole sports ce week-end à Lausanne. Un baptême du feu planifié après seulement une année d’activité dans une discipline pourtant très exigeante. Pour rassurer les néophytes, la Corçalline avait des prédispositions athlétiques, elle qui a longtemps suivi la rude école du cirque. Les qualités requises pour y briller lui ont tout de suite plu: «Beaucoup de courage, de la rigueur, de la persévérance et du perfectionnisme, des qualités que j’avais déjà développées, mais il a fallu ajouter quand même une bonne dose de discipline», sourit-elle. A 17 ans, Noémie possède un corps sculpté qui lui permet de tenir le programme imposé de 4 minutes qu’elle devra présenter à Lausanne, avec 11 figures régies par un code de points particulièrement pointilleux.
Le moindre poignet plié, un mauvais angle, la perte de contact avec la barre, une imprécision ou une glissade et ce seront des réductions rédhibitoires dans la note finale, sans oublier le facteur fatigue. «Quatre mois d’entraînements intensifs pour quatre minutes de compétition», glisse la jeune athlète.

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Moudon mal récompensé pour son dernier match de la saison

S’imposer avec 16 buts d’avance en comptant sur un score favorable dans l’autre rencontre. La mission du HC Moudon était quasi impossible au coup d’envoi du troisième match de son tour de promotion pour la 3e ligue. Mais les Broyards espéraient au moins terminer leur saison en beauté en fêtant un succès à domicile. En face, l’équipe zurichoise de Volketswil qui devait absolument gagner pour assurer sa montée. Une délégation de leurs supporters avait même fait le long déplacement de Valacrêt, avec quelques tambours, de quoi mettre une belle ambiance dans la salle.

Ils ont vendu chèrement leur peau
Leur enthousiasme a d’abord été douché par les joueurs moudonnois qui ont vendu chèrement leur peau face à un adversaire supérieur sur le papier. Les locaux faisaient la course en tête durant toute la première mi-temps, avec un écart maximal de quatre buts à leur avantage. «Le quart du travail est fait», soufflait alors en riant Céline Aellen, présidente du club. Piqués au vif, les Alémaniques entamaient la seconde période tambour battant, enchaînant les buts et prenant gentiment l’ascendant sur la rencontre, malgré la résistance héroïque des Moudonnois. Les ultimes minutes étaient haletantes, mais ce sont finalement les joueurs de Volketswil qui jubilaient en s’imposant 29-28. Un petit but d’avance qui permet aux Zurichois de fêter leur promotion en 3e ligue.

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Gymnastes broyards en mission à Domdidier

Les sourires affichés par les gymnastes broyards sur le podium en disaient long sur leur satisfaction. Ces derniers ont effectivement multiplié les bonnes performances lors du championnat cantonal individuel disputé samedi dernier à Domdidier. Ce sont notamment dans les catégories les plus relevées qu’ils ont brillé, avec des titres à la clé pour plusieurs d’entre eux.

Nouvelle routine pour Stauffacher
Raphaël Stauffacher a conquis son premier titre cantonal en catégorie C7. «J’ai profité de l’absence des deux favoris Jérémy Coquoz et Loïc Brunetti, blessés», souligne-t-il modestement. Encore fallait-il finir premier des viennent-ensuite, ce qu’il a su faire parfaitement. «J’ai réussi à donner le meilleur de moi-même, notamment aux anneaux, une fierté pour un Diderain, tout en restant concentré durant tout le concours.» Son récent mariage n’est certainement pas étranger à cette entrée dans une nouvelle dimension. Son épouse Stéphanie est en effet diététicienne. «Je fais beaucoup plus attention à mon alimentation, avant et pendant une compétition, ce qui me permet de garder mon énergie du début à la fin. C’est pratique d’avoir un suivi professionnel à la maison (rires).»

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Nordyn Jaggi, le virtuose broyard du ballon rond en salle et sur le sable

La rencontre a lieu chez lui, dans un petit appartement situé au dernier étage, en plein cœur de la ville d’Avenches. Son chez-soi transpire plus la musique que le football, à vrai dire. «La musique fait partie de ma vie, confie Nordyn Jaggi, avec un léger et surprenant accent suisse alémanique. J’ai été bercé dans ce milieu avec notamment un papa qui a fait partie de la fondation du festival Rock’Oz Arènes. A côté du sport, je m’occupe aussi du management de plusieurs musiciens, dans le jazz particulièrement.»

Une blessure qui change un destin
Et le football alors? Au premier contact, difficile de proposer à Nordyn un petit face-à-face dans une aire gazonnée afin d’y apprécier ses qualités techniques. L’athlète est meurtri et a beaucoup de peine à descendre les escaliers de son immeuble, se déplaçant difficilement, même pour nous offrir un verre d’eau. La douleur se lit sur son visage. «Je sors tout juste d’une opération du dos qui avait pour but de soigner une fois pour toutes une hernie discale ainsi qu’une vertèbre fendue, explique-t-il. Je commence maintenant la rééducation et espère pouvoir à nouveau toucher le ballon dans 6 mois.»

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Des frères de sang et de bitume

Mettez leur un guidon doté d’un moteur entre les mains et vous en ferez des hommes heureux. Les frères Trueb écument les circuits du championnat de France Promosport depuis des années, mais pas dans la même catégorie. Kevin, l’aîné, enchaîne les tours avec sa Honda CBR600, alors que Samuel avale les bornes avec une Honda CBF500. Une volonté de s’éviter? Non, une stratégie affichée. «Ça permet de nous entraider pendant les courses car on ne roule jamais simultanément», expliquent-ils.
Car les deux frangins font tout eux-mêmes hors et sur les courses. «Réparations, réglages, dénichage de pièces d’occasion, révision du moteur, il n’y a aucune limite. L’équipe, c’est nous!» s’exclame le tandem, pour qui la mécanique n’a pas de secret. Kevin est au bénéfice d’une formation de polymécanicien, Samuel de mécanicien automobile. Ça aide, surtout lorsqu’il faut éviter les dépenses inutiles. «Avec le déplacement, les pneus, les inscriptions et l’essence, un week-end coûte plus de 1000 francs par pilote», rappellent-ils.

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Le Motocross de Payerne accueille l'élite nationale

Etape incontournable du calendrier suisse, le Motocross de Payerne accueille la deuxième étape du championnat ce dimanche sur le très apprécié circuit de Combremont-le-Petit. Après une édition 2017 exceptionnelle, marquée par le 50e anniversaire du tracé, l’euphorie est un peu retombée cette année, avec moins de paillettes au programme. Ce qui n’empêchera pas le spectacle d’être à nouveau au rendez-vous.
D’autant plus que la compétition bénéficiera d’une visibilité accrue ce dimanche puisque les courses de l’après-midi seront diffusées sur petit écran, grâce à la chaîne valdo-fribourgeoise, La Télé (dès 14 h). «La possibilité pour les familles des pilotes qui ne peuvent pas faire le déplacement de les regarder à l’œuvre», sourit Michel Ménétrey, président du club organisateur des Combremonts, qui surfe toujours sur la notoriété du circuit.

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Un Payernois élu professeur de l'année 2017

Les uns adulent le roi, les autres en pincent pour la reine et certains s’extasient devant la tour. Lui a toujours voué une admiration pour le pion sur un échiquier. «C’est la pièce qui me caractérise le mieux, car c’est lorsqu’il collabore bien avec les autres que leur structure devient plus forte. Seul, il ne peut rien faire», sourit David Monnier. Ce sont ces qualités qui ont permis au président du Club d’échecs de Payerne (CEP) et directeur de l’Ecole de la Broye (EEB) de devenir le premier lauréat du Prix Accentus décerné par la Fédération suisse (FSE), une récompense créée pour améliorer la notoriété des professeurs d’échecs auprès du grand public et d’honorer leur travail auprès de la relève.
Le Payernois de 36 ans a été choisi parmi sept autres candidats. Une consécration méritée pour cet amoureux des échecs qui ne compte pas ses heures à la tête du club, quitte à rester parfois dans l’ombre. «Au-delà du mérite individuel, ce prix met surtout en valeur la structure de l’Ecole de la Broye et tous ses professeurs», affirme-t-il d’ailleurs modestement.

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