La bataille pour le titre est lancée

Le duel entre les Seehawks et Rolling Aventicum avait déjà un petit goût de play-off, dimanche dernier à Estavayer-le-Lac. De l’intensité, de l’engagement, des retournements de situation et quelques accrochages verbaux ont marqué la rencontre. Des ingrédients que l’on devrait retrouver assurément dans quelques semaines au moment de lancer le sprint final pour le titre. En attendant, ce sont les Staviacois qui ont marqué leur territoire en s’imposant après prolongations. Un succès quasi inespéré pour les locaux, menés de trois longueurs en début de troisième période. Leur abnégation a payé en fin de match.

A l’approche de l’épilogue de la saison régulière, quatre équipes se détachent largement au classement de première division: Aumont Loggers, Cheyres Okee, Estavayer Seehawks et Rolling Aventicum. Et sauf grosse surprise, le titre devrait se jouer entre celles-ci. L’occasion de tirer un premier bilan et d’évoquer leurs objectifs pour les play-off.

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Une spécialiste de demi-fond qui ne fait jamais les choses à moitié

Sollicitée pour parler de sa saison, Agnès Stürner est presque surprise que les médias s’intéressent à elle. Une réaction à l’image de cette athlète douée, modeste au moment d’évoquer la meilleure année de sa jeune carrière. Avec des records personnels sur 1000, 1500 et 3000 m notamment, la Moudonnoise de 19 ans a confirmé ses progrès.
En mars, elle obtenait sa première médaille individuelle au championnat suisse à Köniz (2e), suite à une belle bagarre. «J’avais échoué à la 4e place en 2016 et cela m’était resté en travers de la gorge», rappelle-t-elle. Agnès confirmait en septembre avec une 3e place dans le cross des championnats suisses à Vidy. Point d’orgue de sa saison: une participation au championnat d’Europe U20 de cross la 10 décembre à Samorin en Slovaquie, conclue à la 64e place. «Cette sélection a vraiment bouclé la saison en beauté. C’était une superbe expérience, malgré le résultat en deçà de mes attentes», sourit-elle.

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Prêts à saisir la chance de leur vie

Participer à la Fête fédérale des espoirs, une opportunité qui ne se présente qu’une seule fois dans la carrière d’un lutteur. Si la prochaine édition ne se déroulera que dans huit mois, les jeunes Romands se préparent déjà activement pour cet événement. Ils se retrouvent toutes les deux semaines à Oron au local du club de la Haute-Broye pour s’entraîner et bénéficier des conseils de champions, comme samedi dernier. Après avoir reçu les visites de Zwyssig Raphael, Wenger Kilian ou Alpiger Nick, les garçons ont pu observer de près Käser Remo, couronné fédéral à Estavayer et pressenti pour devenir un jour le nouveau roi de la lutte. «C’est la première fois que je participe à ce genre d’entraînement avec les jeunes, mais à voir leur motivation, je vais certainement renouveler l’expérience», sourit-il.

Deux Broyards dans le coup
Parmi la cinquantaine d’espoirs présents, Romain Collaud et Simon Grossenbacher, 15 ans, ont une oreille attentive aux explications fournies par le Bernois de 21 ans. Les deux Broyards feront certainement partie du voyage à Landquart dans les Grisons en août prochain.

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Pierre Bovet passe une porte importante de sa jeune carrière

La neige saupoudre les sommets qui dominent le Pays-d’Enhaut, annonçant le retour imminent des mémorables journées de glisse. Pierre Bovet, lui, est à pied d’œuvre depuis plusieurs mois déjà. L’athlète vient d’intégrer le Centre national de performance des sports de neige à Brigue, un passage quasi obligé pour continuer à rêver d’une carrière sur le cirque blanc. Mieux, le skieur de Constantine a participé à sa première course estampillée FIS (Fédération internationale de ski) le 25 octobre à Saas Fee. C’est assis confortablement à la table d’un tea-room de Château-d’Œx, en marge de son souper de soutien, qu’il est revenu sur cette expérience inoubliable.

Le meilleur anniversaire possible
En se classant 27e de la première descente officielle de sa carrière, sur 130 concurrents, Pierre Bovet a donc réussi son baptême FIS. Une perf qui l’a surpris lui-même. «C’est une sensation que j’avais rarement éprouvée auparavant durant une compétition. Je me suis senti hyper relax du début à la fin, se réjouit-il. Du plaisir, un grand soleil et tout ça le jour de mon anniversaire, c’était la totale, la journée parfaite! Je n’avais qu’une envie en bas, remonter et recommencer.» En partant avec le dossard 117 et avec seulement deux entraînements dans les jambes, il a réalisé un petit exploit. «Me classer 5e à l’entraînement m’a clairement mis en confiance.» Autre perspective réjouissante: il a marqué des points précieux pour la suite de la saison.

Nulle part ailleurs qu'au Velodux

Le monde antique avait ses sept merveilles. Le Velodux, lui, a ses passages mythiques qui valent à eux seuls le détour, fruits de l’imagination fertile d’Yves Corminboeuf. Samedi dernier, son épreuve a présenté aux nombreux participants et spectateurs toutes les facettes du cyclisme dans le décor médiéval d’Estavayer. Parmi eux, huit coureurs téméraires de la région qui décortiquent les huit passages-clés du tracé, images à l’appui. Le Velodux édition 2017 comme si vous y étiez!

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La FSG Domdidier en fête

Des tapis-brosses de l’ancien battoir des Vuarines au confort de la halle triple. La FSG Domdidier a fait du chemin depuis sa fondation en 1942. Elle n’a cessé de grandir et compte désormais plus de 250 membres, dont une trentaine de moniteurs, qui vont célébrer ses 75 ans comme il se doit ce week-end. Une fête qui avait commencé par la soirée de gym en février et l’assemblée des vétérans fribourgeois en mai.
Après la soirée festive de ce vendredi, la société va accueillir les délégués de la Fédération fribourgeoise de gymnastique samedi (à 15 h). Une première. «Aucun membre ne travaillera le vendredi soir, c’était notre désir que les membres puissent profiter et respirer un bon coup, précise Benoît Jungo, président de la FSG. La commune, la fédération cantonale et les sociétés locales seront également intégrées à la fête.»
Président d’organisation et toujours actif chez les seniors, lui qui avait commencé en 1958 comme pupille, Médard Borgognon se réjouit de ce dynamisme. «Contrairement à nous, anciens gymnastes qui rapetissent, elle continue de grandir, en nombre et en qualité. Pourvu que la relève perdure!» Une relève dont est issu Jérémy Stauffacher. «Ça fait plaisir de voir les jeunes et les plus âgés unis pour fêter cet anniversaire.»

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Le Velodux: pourquoi ils l'aiment

Le Velodux fait rêver, que ce soit les spectateurs agglutinés au bord du parcours ou ses participants. Si bien que même les pros prient pour que calendrier ou employeur leur permettent de participer à cette épreuve déjantée, prévue le 4 novembre à Estavayer. A l’approche de l’événement, La Broye revient sur les ingrédients d’une recette qui font de cette course un rendez-vous unique.
Dans ce quatrième volet, trois coureurs ayant déjà pris part à l’épreuve et rêvant de revivre les mêmes sensations, donnent leur avis sur cette course en répondant à 4 questions: 1- Pourquoi participer à une telle course? 2- Vos meilleurs souvenirs des éditions précédentes? 3- Un passage en particulier vous fait-il peur? 4- Si vous étiez dans la peau du directeur, quel truc fou rêveriez-vous de concocter?

Réponses de Charline Fragnière, Amaël Donnet et Danilo Wyss dans l'édition de la semaine

Trio cudrefinois en Coupe du monde

Quand on évoque les sports de ballon, le kin-ball n’est pas forcément le nom qui vient le plus rapidement à l’esprit. Et pourtant, cette discipline gagne à se faire connaître dans la région qui abrite l’un de ses bastions en Suisse: le club de Cudrefin. Trois de ses membres vont participer à la Coupe du monde, qui se déroulera du 31 octobre au 5 novembre à Tokyo. La Broye les a rencontrés, quelques jours avant leur départ pour le Japon. La tension et l’excitation étaient déjà palpables.

La sélection. L’aventure a commencé à partir de janvier 2016 pour les trois heureux élus, avec quatre entraînements ouverts réunissant près de 50 joueurs. Suivaient un premier écrémage, puis un deuxième, avant de connaître la sélection définitive en février dernier. Celle-ci est séparée en deux équipes, l’une féminine et l’autre masculine, prêtes à suivre les consignes du sélectionneur Marc-André Morin et du team manager Jérôme Senn. «Les autres sélectionnés proviennent des clubs de Neuchâtel, Yverdon, Le Locle et Bienne, soit que des Romands. Cela facilite la communication entre nous», rigole Manon Spiri.

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La Broye va très vite l'adopter

Ces dernières années, la Broye a connu ses heures de gloire en cyclo-cross grâce à Yves Corminboeuf, brille sur la route avec Danilo Wyss et grouille d’adeptes de VTT. La piste en revanche, il faut bien l’avouer, a quelque peu perdu ses lettres de noblesse. Une situation qui pourrait changer depuis l’arrivée dans la région d’un vrai pistard. Son nom? Franck Pasche. Membre de l’équipe nationale de poursuite et vice-champion d’Europe en 2015, le jeune homme de 24 ans vient d’emménager à Corcelles-près-Payerne. «Ma copine (Aline) habitait à Trey et grâce à ses relations familiales, nous avons déniché un appartement à Corcelles», sourit Franck entre deux réglages, avant de repartir avec son vélo sur la piste du Vélodrome suisse à Granges/SO.

Le Broyard d’adoption y a lancé sa saison jeudi dernier à l’occasion des championnats suisses. Avec deux courses au programme, il a pu se mettre dans le rythme et ajouté deux médailles à sa collection. La première en poursuite par équipes, avec Gaël Suter, Théry Schir et Martin Schäppi. Le quatuor romand s’est classé à la 2e place derrière les Zurichois d’Oerlikon.

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Les championnats d'Europe 2018 à Moudon

Cette compétition réunira près de 150 pilotes, tous sélectionnés en équipe nationale. «C’est l’assurance d’admirer les meilleurs pilotes de la planète, les Européens ayant remporté tous les derniers titres mondiaux de la discipline. Une formidable promotion pour le sport dans la région», se réjouit Jean-Daniel Savary.
Un sacré défi attend l’entraîneur national et son comité d’organisation, formé de membres et d’amis du club. Certes, Moudon avait déjà accueilli les Mondiaux de la jeunesse en 2013. Mais cet événement n’était sans commune mesure avec ce qui les attend l’année prochaine, à commencer par le budget. «Il est de 120 000 francs et nous sommes bien sûr déjà à la recherche de partenaires pour atteindre ce chiffre.» Imaginer et mettre sur pied les zones d’obstacles constituera un autre challenge d’importance. «Elles seront beaucoup plus hautes et plus grandes qu’en 2013, car il s’agit vraiment d’un autre niveau», affirme Jean-Daniel, qui regorge déjà d’idées. Ne reste plus qu’à les concrétiser.

Le sujet concernant l'inauguration du nouveau centre d'entraînement à Ropraz est à découvrir dans l'édition de la semaine

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