Promise à la relégation, l’équipe de Payerne tutoie la LNB cette saison

On leur avait promis un retour illico à la case 1re ligue, après une promotion aussi historique que surprenante la saison dernière. Mais les joueurs de Payerne n’ont pas du tout envie de reprendre l’ascenseur et sont en passe de faire taire les sceptiques. Le Petit Poucet fait en tout cas mieux que se défendre pour sa première année dans le championnat suisse par équipes de ligue nationale B. Car les chances de voir les Broyards se maintenir sont grandes, à deux journées de la fin du championnat. Un scénario presque inimaginable à la reprise. «L’équipe n’a pas changé et était la plus faible du groupe sur le papier, n’étant composée que de jeunes, à l’exception de deux joueurs plus expérimentés. Surtout, le fossé est immense entre le niveau de la 1re ligue et celui de la LNB», souligne leur capitaine, Simon Stoeri.

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La bonne année pour Domdidier?

Et si cette saison marquait le retour du Club Olympic Domdidier en play-off? Après une disette de plusieurs années, le club diderain a des raisons d’y croire un peu plus que lors des derniers exercices. Ne serait-ce déjà que par l’expérience accumulée la saison dernière par plusieurs de ses jeunes prometteurs. «Ils sont devenus logiquement meilleurs à force de se frotter à la compétition et ont pris quelques kilos pendant l’été, à l’image de Thibaut Lambert qui peut lutter dans deux catégories différentes (80 ou 86 kilos). Denis Ismajili continue de faire ses armes avec l’équipe suisse et Nathan Morier, seulement 14 ans, s’est bien aguerri, sans oublier Mike Vonlanthen», se réjouit le président du club Xavier Eggerstwyler, en marge de l’entraînement de mardi.

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Valentin Guillod de retour à la compétition

Remonter sur une moto le démangeait tant. Mais Valentin Guillod a dû faire preuve de patience avant de pouvoir satisfaire son appétit. Après une pause forcée de deux mois due à une fracture à la main, le pilote vulliérain n’a apparemment pas perdu beaucoup de ses sensations. Il s’est imposé dimanche à Grosswangen dans la catégorie open du championnat de Suisse, course qui marquait son retour à la compétition, non sans avoir bataillé. Mais c’est bien ce week-end que le Fribourgeois saura s’il est toujours dans le rythme international, à Villars-sous-Ecot, dernière étape du championnat du monde.

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Diane Grandgirard, l'exception broyarde

Trois semaines intensives d’entraînement gâchées par trois chutes malheureuses. C’est avec cette impression mitigée que Diane Grandgirard est revenue des championnats suisses de gymnastique artistique disputés le week-end dernier à Morges, ses troisièmes dans la catégorie P6 amateurs. «C’était la cata. Jamais je n’avais fait un concours aussi mauvais. Une grosse déception», soupire la Cugycoise (18e), qui s’est retrouvée à terre à la poutre, aux barres asymétriques et au sol. Elle peine à expliquer cette contre-performance. «Peut-être la pression de concourir près de chez moi, devant toute ma famille. J’ai parfois de la peine à gérer lorsqu’il y a du monde qui vient me regarder.»

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Des dieux venus en chair à Payerne

Dans le milieu, on les appelle les dieux du stade. Une étiquette, certes dithyrambique, mais collant parfaitement à la peau de ces athlètes d’exception, qui ont choisi de se sublimer, non pas dans une seule discipline, mais aux quatre coins de la piste. Du sprint au demi-fond, en passant par les épreuves de saut, de lancer et des haies, ces héros des temps modernes excellent dans tous les compartiments. Le public broyard a eu la chance d’admirer les meilleurs spécialistes suisses le week-end dernier à Payerne.
Parmi ces «dieux» descendus en chair de l’Olympe, six athlètes du CA broyard s’étaient préparés spécialement pour la compétition. Une première pour chacun d’entre eux, avec le sentiment très spécial de concourir à domicile. Chez les hommes, ils étaient même deux, Corentin Cuvit et Gaël Scheider, à se tirer la bourre jusqu’au bout. Seuls 49 petits points finiront par les séparer au terme des dix épreuves. Une différence toutefois anecdotique dans une compétition où l’essentiel est d’arriver au bout. Les six héros broyards ont partagé leurs impressions au terme d’un week-end qui restera, forcément, inoubliable.

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Coupe de Suisse: les Payernois se sont mis à niveau

Samedi dernier, grâce à une remarquable prestation collective, Stade Payerne a tenu la dragée haute au FC Thoune, club de Super League. De quoi avoir presque quelques regrets de ne pas avoir pu pousser les Bernois en prolongations. Les joueurs de Stade Payerne et leur public peuvent être fiers. Ils sont parvenus à se mettre au diapason du FC Thoune, respectable équipe de Super League, lors des 32e de finale de la Coupe de Suisse. Car on peut l’affirmer sans chauvinisme, l’écart de quatre ligues séparant les deux équipes sur le papier ne s’est pas vu du tout sur le terrain.

Les joueurs du FC Stade Payerne affronteront ceux du FC Thoune

Pour leur premier match officiel de la saison, les joueurs du FC Stade Payerne feront face à ceux du FC Thoune, ce samedi dans une rencontre de Coupe Suisse. C’est la première fois que le Stade municipal de Payerne accueille une équipe de Super League lors d’un match officiel. L’équipe broyarde, évoluant en deuxième ligue interrégionale, ne part bien évidemment pas favorite. Néanmoins, elle espère créer la surprise!

Des "perfs" broyardes à Zurich

Pascal Mancini parvient souvent à se transcender dans les grands événements. Mais le cœur et les jambes n’y étaient pas vraiment le week-end dernier lors des championnats suisses à Zurich. Ce qui ne l’a pas empêché de monter deux fois sur la boîte, une performance inédite pour le sprinter de 28 ans qui ne s’était encore jamais aligné sur 100 et 200 m lors de joutes nationales. S’il a pris une 2e place logique sur 100 m derrière l’intouchable Alex Wilson en 10’’42, le Broyard est resté bien en deçà de son record, battu récemment à Athletissima (10’’25). «J’ai eu un peu de peine à me mettre dans le coup, en témoignent mon mauvais départ en demi-finale (3e en 10’’44) et ma crispation au bout de la ligne en finale, souffle-t-il. Pas facile en plus de retrouver rapidement une nouvelle motivation après mon record.»

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La dernière passe des frères Berset

Ce n’était pas la grande finale du jour et pourtant, cette passe fictive entre Julien et Frédéric Berset a généré assurément plus d’émotions que celle qui devait attribuer ensuite le titre tant convoité de roi 2017 de la fête romande. Pour la dernière fois de leur carrière, les deux frangins ont revêtu la culotte et pris position sur un rond de sciure dimanche à Chiètres, devant plus de 3000 spectateurs émus qui leur ont rendu un vibrant hommage. Mérité pour les deux lutteurs de Léchelles et Mur/FR qui ont marqué la discipline de leur empreinte, avec 35 couronnes en carrière pour Frédéric et 6 pour Julien. Mais au-delà du palmarès, ce sont leurs personnalités qui vont laisser un grand vide dans le milieu.

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Jimmy Antunes n'a pas l'intention de lâcher le volant

A 22 ans, Jimmy Antunes peut se targuer d’avoir écumé à peu près tous les circuits d’Europe et tourné d’innombrables volants. Karting, Ford, BMW, Formula Abarth, Seat Leon, Porsche Carrera Cup, Aston Martin, GT3, Audi R8, Prototype ou Peugeot RCZ, la liste des bolides qu’il a déjà pilotés est impressionnante. Le Corçallin en a ajouté un à son CV cette saison en intégrant le tout nouveau championnat GT4 European Series. C’est désormais au volant d’une Porsche Cayman qu’il exprime son talent, au sein de l’écurie française Racing Technology, créée en 2011 par Sylvain Noël.
A la clé, des sensations qu’il n’avait encore jamais éprouvées, malgré toute son expérience. «C’est une voiture que je ne connaissais pas du tout, un peu plus «pépère» on dira. Elle ne se pilote pas, elle se conduit. J’ai presque dû réapprendre à piloter, mais les progrès ont été rapides.» Au programme du Broyard, six épreuves de deux manches qu’il dispute avec son coéquipier Franck Leherpeur, encore totalement novice en matière de pilotage automobile en début d’année. «Le principe du championnat, c’est de faire rouler des équipages composés d’un pilote considéré pro et d’un amateur qu’il doit coacher. Les courses durent une heure, le pilote amateur devant conduire au moins pendant 25 minutes.»

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