Journal hebdomadaire de la broye et du vully vaudois et fribourgeois

Pascal Mancini rêve toujours de battre son record

En entrant dans le cocon familial de Pascal Mancini à Estavayer-le-Lac, on comprend mieux comment le sprinter parvient à se ressourcer entre chaque compétition. Quiétude à l’intérieur et grands parterres de fleurs à l’extérieur, le Broyard a tout loisir de méditer sur ses performances, aussitôt rentré à la maison. La première partie de saison n’a pas encore répondu à toutes ses attentes, mais patience, assure Pascal, il n’a pas encore enclenché le turbo qui devrait lui permettre de battre son record personnel sur 100 m, toujours arrêté à 10’’28. Une marque qu’il pourrait faire tomber cet été. Bien installé, l’athlète fait un premier bilan de sa saison et se confie sur ses objectifs.

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Martin Schäppi de retour après une pause forcée

Martin Schäppi revient peut-être de très loin. Sa chute au Tour du Jura il y a un mois aurait pu être beaucoup plus grave qu’elle ne l’a été. Mis à terre dans une descente pour avoir évité deux motos intercalées entre lui et le groupe de tête, il se faisait rouler dessus par une autre moto arrivant juste derrière, heureusement à faible vitesse. «C’est en revoyant les images plus tard dans ma tête que je me suis dit que j’avais certainement échappé au pire», souffle le Moudonnois qui s’en est tiré avec pas mal de contusions et un trou impressionnant dans une épaule. «J’ai fini la course tant bien que mal, mais c’est seulement trois jours plus tard que j’ai ressenti des douleurs atroces entre le sternum et la clavicule, impossible de bouger mon épaule pendant une semaine», explique l’infortuné, contraint de faire l’impasse sur le GP de Gippingen, le Tour de Cologne (Rund um Köln) et le Tour de Savoie.

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Un week-end placé sous le signe équin

Organiser un événement équestre sur herbe comporte toujours quelques risques liés à la météo. Après une édition 2016 amputée de trois journées d’épreuves, le concours hippique d’Estavayer s’est réconcilié avec le ciel cette année. Seule alerte, l’orage du mercredi soir qui a forcé les organisateurs à interrompre la première épreuve et à annuler la seconde. Sinon, le bilan est au beau fixe. «Le parcours était au top et les épreuves nationales du vendredi ont attiré un public nombreux, grâce notamment à la Fête-Dieu», se réjouit Florian Dedelley, président du concours. Côté sportif, bilan positif aussi pour les cavaliers régionaux, à l’image de Martine Durussel Aeberhard qui a trusté les premiers rangs et de Jordan Schoch, très régulier. Enfin, Valérie Schürch s’est imposée dans le championnat fribourgeois jeunes cavaliers.

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Danilo Wyss au Tour de France

Il s'agira de la deuxième participation de Danilo Wyss à la grande boucle après 2015, année de son sacre national. Le coureur de l'équipe BMC Racing sera accompagné par deux autres Suisses, Michaël Schär et Stefan Küng. Rendez-vous le 1er juillet pour la première étape à Düsseldorf.

L'exigence ne leur fait pas peur

L’adjectif «artistique» peut parfois faire peur aux adeptes de gymnastique, tant le niveau d’exigences est élevé dans cette discipline. Peur? En tout cas pas pour Eléa, Taïs et Maïa qui passent tout leur temps libre à s’entraîner et à enchaîner flip-flap, roues et autres figures techniques, aussi bien en salle qu’à la maison. Les trois membres de la FSG Cugy-Vesin faisaient partie de la délégation fribourgeoise qui s’est rendue aux championnats suisses juniors le week-end dernier à Utzenstorf. Elles sont revenues avec le sourire, des souvenirs et des espoirs plein la tête. Pleins feux sur ce trio attachant.

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Petit coup de vent sur le règlement

Dans la plupart des sports, un tel changement de règlement serait une véritable révolution. Pas dans le milieu ultra compétiteur de la voile où la frontière entre l’amateurisme et le professionnalisme est encore plus ténue que dans les autres disciplines. L’année dernière, le comité du TeamWork M2 Speed Tour a pris la décision d’ouvrir la compétition à un nombre illimité de professionnels. Leur présence était limitée à deux jusqu’à présent. «Le but est de pouvoir tirer toute la catégorie vers le haut et d’offrir plus de flexibilité aux propriétaires lorsqu’ils forment leurs équipages», explique Yvan Ducrot, président et membre du team Tradition, en marge de la troisième manche du championnat disputée dimanche et lundi derniers à Estavayer-le-Lac.

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Une première pour Luca Cibelli

Très rares sont les Broyards ayant officié un jour comme arbitre de ligue nationale. Dix ans après la retraite de José Fonseca, actif en Challenge League de 2004 à 2007, Luca Cibelli a dirigé son premier match dans cette catégorie. C’était samedi à la Maladière lors du duel opposant Neuchâtel Xamax à Winterthur (4-1). Dans l’attente fébrile de recevoir son rapport d’inspection, le Fétignois de 28 ans revient sur cette rencontre test et les émotions qu’elle a générées.

Interview à lire dans l'édition de la semaine

Les dieux du stade en lice cet été à Payerne

Quoi de mieux pour inaugurer une nouvelle piste d’athlétisme, que d’y organiser un événement majeur? Cet été, Payerne va profiter de l’organisation des championnats suisses de concours multiples pour le faire. Il s’agira de la première compétition officielle disputée sur les nouvelles installations du stade municipal. Club hôte, le Centre athlétique broyard (CAB) a déjà goûté à ce genre d’organisation puisque la cité broyarde va accueillir les meilleurs décathloniens suisses pour la troisième fois, après 2005 et 2011. Ruedi Gloor, coprésident de la manifestation aux côtés de Matthias Ballaman, était déjà dans le coup les deux fois. «Je me rappelle que l’ambiance y était vraiment particulière et les performances très intéressantes. En plus, c’est la seule compétition que notre piste peut accueillir au niveau national. La candidature était libre cette année, donc autant en profiter», se réjouit Ruedi, qui voue une admiration sans faille aux spécialistes de la discipline. «Ce sont les dieux du stade!» affirme-t-il sans hésiter.

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Tandem animé par le même moteur

«Non, ce n’est pas un bobsleigh», doit parfois expliquer, amusé, Jean-Daniel Schneiter aux badauds qui assistent, curieux, à l’extraction du van de son side-car. Il est vrai qu’avec son profil fuselé et court sur pattes, sa machine pourrait facilement être confondue avec un engin glissant sorti tout droit des sports d’hiver. C’est pourtant bien avec ce bolide que le Broyard de 56 ans a repris une passion interrompue il y a 26 ans. «La vitesse m’avait manqué et j’ai très vite retrouvé le plaisir de rouler», savoure le Jurassien d’origine, installé depuis 2008 à Portalban.

Dans cette discipline atypique du side-car, un homme un peu fou en vaut deux et c’est Olivier Chabloz, son passager sur la machine, qui a réussi à convaincre le fringant quinquagénaire de reprendre le guidon.

A lire dans notre édition de ce jeudi.

Le bel exploit de Yolanda Foulk

Mine de rien, Yolanda Foulk a mis fin à une disette de 20 ans dans le camp romand. La Moudonnoise a conquis la couronne dimanche lors de la fête de Hergiswil. Depuis la distinction récoltée par l’ancienne reine valaisanne Mélissa Varone-Cretton, plus aucune lutteuse défendant les couleurs «welches» n’avait réalisé cet exploit. La lutteuse du club d’Estavayer en est la première surprise. «Gagner une couronne a toujours été mon objectif, mais je ne pensais pas être capable de le faire aussi vite dans la saison», avoue la Broyarde, qui y est donc parvenue lors de la première fête à couronnes de l’année. «J’avais vraiment un bon moral ce jour-là et j’en ai profité», souffle-t-elle. Après trois combats remportés, une passe nulle et une défaite, la jeune femme s’est assuré le Graal en s’imposant en dernière passe avec le maximum de points. «Ma maman était tellement contente qu’elle donnait des grandes tapes dans le dos de son voisin», rigole-t-elle.

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