Stade-Payerne qualifié pour la Coupe de Suisse

Les hommes d'Angelo Caligiuri ont ouvert la marque sur une frappe de mule de Benjamin Burla. Kevin De Oliveira les mettait à l'abri en doublant la mise en seconde période. Ce succès dans le troisième tour des qualifications offre aux Broyards de jolies perspectives, comme celle d'affronter un ténor de ligue nationale au premier tour du tableau principal. Ils tenteront de confirmer ce samedi en championnat lors du derby face à Thierrens, à 17 h 30 au stade municipal.

La tension monte à l'approche du Tour

Comme tout président d’organisation qui se respecte, Cédric Schaller aurait pu se contenter d’accueillir le Tour de Romandie à Payerne en toute sobriété. Mais c’est mal connaître le personnage et son comité qui ont rivalisé d’imagination pour faire de l’étape en boucle du 28 avril une fête inoubliable, au risque, peut-être, de faire passer les autres arrivées de l’édition 2017 pour soporifiques. A une semaine de la manifestation, la tension monte chez le Broyard et son équipe. Il livre ses impressions.
– Cédric Schaller, la venue du TDR à Payerne approche à grands coups de pédale. Quel est le sentiment qui domine chez vous?
– Il y a d’un côté de l’impatience, ça fait 8 mois qu’on planche dessus avec le comité. De l’autre une certaine appréhension, car on ne sait pas ce qui peut arriver le jour J, que ce soit au niveau météo, fluidité du trafic, sécurité etc. Nous n’avons pas envie de décevoir, mais on ne maîtrise pas tout non plus. C’est donc un mélange entre excitation et appréhension, un sentiment nouveau pour moi qui suis habituellement quelqu’un de très serein.

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Combremont a mis le feu en soufflant ses 50 bougies

Une météo parfaite, un public nombreux et la présence de trois pilotes de format mondial, le circuit de Combremont-le-Petit a fêté dignement son anniversaire dimanche dernier, 50 ans jour pour jour après le premier Grand Prix. Une histoire jalonnée par bien des épisodes, comme cette affluence record de 34 000 spectateurs en 1984 ou le réveil sous un épais manteau de neige en 1986, qui avait contraint les organisateurs à annuler la course. Le tracé, devenu mythique au fil des éditions, accueillera le championnat du monde de 1967 à 1998, avant de devenir simplement national, la faute aux nouvelles exigences en termes d’infrastructures imposées par la Fédération internationale.
Mais la magie opère aujourd’hui encore chez les pilotes et les spectateurs, fascinés par une piste qui n’a rien à envier à certains tracés du circuit mondial. Organisé longtemps par l’Auto-Moto Club de Payerne (AMCP), le Motocross de Payerne voyait son destin passer entre les mains du club des Combremonts (MCCC) en 2009. Autant dire que son moteur n’est pas près de caler. Cette édition restera en tout cas dans les mémoires.

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Un p'tit tour et puis s'en revient

L’histoire d’amour entre le Tour de Romandie et la Broye continue. Le 28 avril prochain, Payerne accueillera une étape en boucle pour la troisième fois après 2006 et 2013, alors que Domdidier piaffe déjà d’impatience à l’idée d’accueillir le départ de la 4e étape, le lendemain.
Ces dernières années, Estavayer-le-Lac (1997, 2009), Moudon (1999, 2003, 2007, 2010, 2016), Saint-Aubin (2001), Lucens (2003, 2007) et Avenches (2005) ont, tour à tour, accueilli le départ ou l’arrivée d’une étape. Une romance de 20 ans jalonnée par bien des épisodes que pourraient nous raconter des centaines d’acteurs impliqués de près ou de loin dans le plus important événement sportif de Suisse romande. La Broye en a choisi trois pour évoquer la course et quelques souvenirs, histoire de faire monter la sauce jusqu’à la fin du mois.

Parmi eux, Charly Haenni qui a présidé l’organisation de deux arrivées à Payerne (2001, 2006) et d’un départ à Estavayer-le-Lac en 2009. Un ancien coureur cycliste, le Moudonnois Daniel Atienza qui a réalisé quelques-uns de ses plus grands faits d’armes sur les routes de la boucle romande, à l’image de l’édition 2005, la dernière disputée comme pro où il s’est permis d’occuper la 3e place provisoire du général après l’étape de montagne, terminant finalement avec une place dans le top 10. Enfin, que serait cette manifestation sportive sans la contribution des bénévoles. Parmi eux, de nombreux Broyards, à l’image de Sandro Tappy, qui officie comme escorte, cet accompagnateur des coureurs au poste du contrôle antidopage après les arrivées. Coureur qu’il ne doit jamais perdre de vue durant toute l’opération. Bref, des acteurs qui, comme tous les cyclistes du peloton, contribuent à la magie du Tour de Romandie.

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Prêts à donner et surtout à recevoir

Les mots du jargon de football américain fusent sur la pelouse synthétique de Bouleyres à Bulle ce soir-là. Les Southern Fribourg United Phénix y livrent un de leurs derniers entraînements avant la reprise du championnat de 3e division suisse. Il ne faut que quelques secondes pour repérer les Broyards de l’effectif. Deux beaux bébés qui, coïncidence cocasse, jouent un rôle opposé dans l’équipe. «Je dois protéger les fesses de mon quarterback», rigole Yann Berset de son côté. «Et moi j’essaie de le «sacker» (plaquer au sol)», riposte Thierry Maillard, qui a pour modèles J.J. Watt et Vince Wilfork, deux monstres défensifs des Houston Texans (équipe de NFL: ligue nationale américaine). Un registre dans lequel le Broyard s’inscrit parfaitement. «C’est un monstre qu’il vaut mieux avoir dans son équipe qu’en face, confirme son entraîneur Hervé Weissbaum. Il a de la puissance, méchamment et possède désormais de solides années d’expérience.» Un métier acquis au fil des huit saisons disputées avec Neuchâtel Knights, avant de rejoindre les Phénix en 2015. «Je ne connaissais absolument rien aux règles au début. Au premier entraînement, on m’a juste demandé de foncer dans un mec et je l’ai fait. C’est un sport tactique et technique qui exige un long apprentissage, d’où l’importance de bien intégrer tout le monde.»

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Entrée en matière contrastée pour Cédric Althaus

Sentiment mi-figue mi-raisin pour Cédric Althaus et Jessica Bayard qui prenaient le départ de leur premier rallye dans la catégorie reine du championnat suisse, le week-end dernier dans la région française de Saint-Etienne. Les deux premières spéciales de nuit du vendredi ont été disputées en mode totale découverte, le tandem réalisant des chronos encourageants au milieu de tous les favoris. La journée de samedi en revanche ne restera pas dans les annales pour le pilote broyard, la faute à des ennuis mécaniques. «Nous avons eu des problèmes de direction durant toute la journée et avons perdu beaucoup de temps dans l’aventure, regrette Cédric. Sans cela, la troisième place du classement aurait été possible. C’est donc un début de saison assez frustrant pour nous.»

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Air Mat n'est pas à bout de souffle

Quand la météo broyarde le permet, pas besoin d’aller bien loin pour s’entraîner, même en hiver. Pour la première fois depuis le début de sa carrière professionnelle, Mat Rebeaud ne s’est d’ailleurs pas rendu en Californie pour préparer sa nouvelle saison, comme il en avait pris l’habitude ces quinze dernières années. Mais le freestyler vétéran n’a pas rangé sa moto pour autant. Il continue d’envoyer allégrement les figures sur son site privé d’entraînement à Brit ou dans le bac à mousse du karting de Payerne, où nous l’avons retrouvé entre deux sauts pour parler avenir et nouvelle saison.

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Nouvelle finale européenne pour Pascal Mancini

Auteur d’un départ supersonique en demi-finale, Pascal Mancini aurait certainement préféré réaliser cette mise en train lors de la grande finale des Européens. Le sprinter broyard est une véritable pile à combustion. Explosivité garantie. Mais une arme à double tranchant dont la batterie peut vite s’affaiblir lorsque les circonstances lui sont défavorables. Ce qui a été malheureusement le cas à Belgrade. Deux données d’ordre interrompues par le starter, suivies par un faux départ, Pascal n’a pas bénéficié de conditions optimales en finale. Il échoue à seulement 7 centièmes de son premier podium continental en 6’’70 (son record est de 6’’60).
Un scénario que redoutait le Staviacois avant la compétition. «Je suis capable de me concentrer de manière plus intense que les autres, mais seulement pendant un laps de temps très court et pas de manière répétitive, explique-t-il. Recommencer le processus quatre fois, c’était beaucoup trop pour moi, ma concentration s’était déjà à moitié envolée. Je suis donc un peu dégoûté, car la médaille était jouable», regrette Pascal, qui avait connu la même mésaventure il y a deux ans à Prague, un faux départ l’avait aussi sorti de sa bulle.

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Le record insensé de Fabienne Schlumpf

Une fois la ligne d’arrivée franchie, Fabienne Schlumpf se prend d’abord la tête entre les mains, peinant à comprendre que le chrono affiché est le sien. Elle vient d’exploser le record suisse de la distance détenu par Chantal Dällenbach depuis 2002 (32’51), de 44 secondes. Une performance monumentale qui lui permet même de signer le troisième chrono européen de la saison.
Pour se rendre compte de l’exploit réalisé par l’athlète du TG Hütten, imaginez que seuls cinq athlètes masculins, dont un Suisse (François Leboeuf), l’ont devancée au scratch à Payerne, un fait rarissime à ce niveau. «Je la savais en grande forme, elle qui a enchaîné les camps d’entraînement ces derniers mois. Je m’attendais donc à ce qu’elle nous fasse quelque chose de grand aujourd’hui. Mais battre le record suisse avec une telle marge, jamais je n’aurais pu l’imaginer», avoue un Ruedi Gloor bluffé. «Le parcours, connu pour être rapide à Payerne, et les conditions idéales ont été sans doute aussi des facteurs déterminants», souligne le responsable du comité d’organisation.

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Valentin Guillod de retour en piste

Et si Valentin Guillod nous refaisait le coup réussi par Roger Federer en Australie, vainqueur de son tournoi de reprise, après plus de cinq mois passés hors circuit? Le pilote vulliérain aborde la reprise du championnat du monde au Qatar avec plusieurs incertitudes. Diminué par une blessure en novembre, il n’a pas eu énormément de temps pour se préparer, aussi bien physiquement que techniquement. Le Fribourgeois de 24 ans s’est envolé hier pour Doha, théâtre du premier Grand Prix de la saison où il espère surprendre en bien. La Broye l’a rencontré avant un ultime entraînement à Auvernier.

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