Une reprise, trois nouveaux défis

Il avait terminé la saison dernière avec un trophée, celui de champion suisse de LNB avec Ajoie. Cette année, Gauthier Descloux est à la recherche d’un statut encore plus important, celui de gardien numéro un de ligue nationale A. Prêté par Genève Servette à Ambri, le portier broyard entend bien démontrer sa valeur. «J’aimerais passer un message à toutes les équipes du championnat durant cette saison, que je suis prêt à être gardien numéro un dans cette ligue.»

Ambri, l’équipe surprise?

Gauthier s’est préparé comme à son habitude à Genève durant l’été sous la houlette de Sébastien Beaulieu et s’est très vite intégré dans l’effectif léventin. «Il y a de nombreux Romands et beaucoup de joueurs parlent français, ce qui a facilité l’intégration», se réjouit-il. Les Tessinois pourraient surprendre cette saison. «C’est une équipe très intéressante sur le plan offensif et qui risque de poser des problèmes aux défenses adverses. D’Agostini, s’il est en forme, est probablement le meilleur joueur de la ligue, Pesonen apporte son expérience, N’Goy et Collenberg leur solidité et Berthon sa vitesse, entre autres exemples.»

En concurrence avec Sandro Zurkirchen, Gauthier devra sortir le grand jeu dans la cage. «Je n’aurai pas le droit à l’erreur, je dois saisir ma chance.» Du côté des objectifs, Ambri vise les play-off. «Il faudra tirer un premier bilan à Noël, mais je suis persuadé que cette équipe vaut mieux qu’une 8e place», affirme le portier de 20 ans.

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Elle va décocher sa troisième flèche

Les athlètes des Jeux olympiques de Rio vous avaient fait rêver cet été, ceux des Jeux paralympiques vont vous rendre encore plus admiratifs. C’est du 7 au 18 septembre que débuteront les olympiades réservées aux sportifs atteints de handicap. Plus de 4000 athlètes se disputeront les médailles tant convoitées dans 24 disciplines et 528 épreuves. Parmi eux, Magali Comte qui participera au concours de tir à l’arc, en catégorie Recurve. La Suissesse, qui vit à cheval entre Genève et la Broye, vivra sa troisième aventure olympique à Rio de Janeiro, une ville qu’elle aurait bien pu ne jamais voir.

Arrêter sur un coup d’éclat

Car sa participation est pratiquement inespérée. Magali Comte s’était résolue à regarder les Jeux à la télévision après n’être pas parvenue à remplir les critères de sélection lors du dernier concours de qualifications disputé le 20 juillet à Nove Mesto en République tchèque. «Une 3e place aurait été nécessaire, mais je n’ai pas réussi à faire mieux qu’un 5e rang», explique-t-elle. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, Magali profitait de l’exclusion de tous les athlètes russes pour décrocher son ticket. «Cette nouvelle a été une très bonne surprise pour moi après la déception de la non-sélection», se réjouit l’athlète qui s’est remise à l’entraînement avec plus d’intensité.

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Une seconde édition bien arrosée

«C’est compliqué de faire venir les coureurs car il y a beaucoup de courses au programme ces jours-ci. Nous devons donc nous améliorer chaque année, en nous montrant de plus en plus créatifs», confiait Vincent Bardet, président du comité d’organisation de la Vully Run, juste avant le départ. Challenge réussi pour les organisateurs de cette épreuve originale, basée aussi bien sur la découverte des paysages du Vully et de ses spécialités régionales que sur la performance sportive.

Belle réussite sportive

Au programme donc, le semi-marathon, avec un départ donné à Salavaux sous une pluie battante. A l’arrivée sous le portique positionné près de la salle polyvalente, grande nouveauté de cette 2e édition, une belle gagnante toutes catégories confondues: Vanessa Pittet, venue de Billens. La Glânoise remporte cette édition en 1 h 26’29, devant Ramazan Kurnaz, un coureur venu de France voisine pour préparer le marathon d’Istanbul. Il faut noter également les bonnes performances des Vulliérains Mary-Josée Steiner-Pittet, classée 7e chez les femmes et Gilles Guillaume, 5e chez les hommes. L’épreuve de marche, quant à elle, a emmené les participants sur un parcours de 11,4 kilomètres, de Praz à Salavaux.

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Leur prise de risques n'a pas payé

L’équation était assez simple pour Nathalie Brugger et Matías Bühler à l’heure d’aborder la course aux médailles, épreuve finale de la classe Nacra 17 disputée mardi à Rio. Le duo devait finir dans les deux premières positions et compter sur un faux pas de ses adversaires directs pour décrocher une médaille. Autant dire que l’équipage suisse devait prendre tous les risques pour y parvenir. Ce qu’il a fait. Cela n’a malheureusement pas été payant.

«On est mal partis et un trou de vent nous a ensuite empêchés de bien sortir et d’avoir la ligne idéale pour naviguer devant, explique une Nathalie un peu déçue. En voyant nos adversaires directs nous dépasser dans le même temps, il a fallu prendre un maximum de risques pour revenir, mais cela n’a pas payé. Nous n’avions de toute façon plus rien à perdre, car finir 4e ou 8e aux Jeux, ça ne change pas grand-chose.» En terminant 10e et dernier de la Medal Race, le tandem helvétique doit donc se contenter de la 7e place finale. Suffisant pour obtenir un diplôme olympique qui a quand même toute sa valeur.

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L’heure de rechausser les crampons

Les trois équipes de la région évoluant en deuxième ligue interrégionale reprennent la compétition la semaine prochaine. A payerne, Angelo Caligiuri a pris la tête d’une équipe qui disputera tout le premier tour à l’extérieur en raison de la réfection en cours du Stade municipal. «Le groupe étant passablement réduit en fin de saison dernière, le mercato a été assez important, tout en gardant toujours à l’esprit l’idée d’un groupe broyard."

Du côté de Portalban, les Pêcheurs comptent bien rejouer les trouble-fête dans les premières places cette saison. Toujours humble, le mentor du FC Portalban, Pierre-Alain Schenevey, ne s’enflamme pas avant le début du championnat. «On ne sait pas comment sont les autres équipes et le niveau du groupe ne cesse d’augmenter.» Il espère néanmoins surfer sur la vague positive de l’an dernier et revivre les mêmes émotions.

Finalement, à Thierrens, Guy Favre forme désormais un duo avec Cédric Martin. «Après notre dernière saison, l’objectif, c’est naturellement le maintien et le plus tôt possible sera le mieux. Même si leur apport est toujours précieux, certains cadres importants de l’équipe arrivent gentiment sur la fin de leur carrière de footballeur. Il faut donc préparer les jeunes à prendre la relève.»

Effectifs, changements et ambitions à lire dans notre édition de ce jeudi.

Julie Pantillon met un terme à sa carrière

«Dès fin août, j’entreprends une formation en danse contemporaine au Conservatoire de Fribourg.» Par le biais de quelques lignes sur son compte Facebook, Julie Pantillon a annoncé, vendredi dernier, qu’elle se retirait du sport d’élite en gymnastique rythmique, pour revenir à sa première passion, la danse. Membre du cadre national depuis 2014, la Vulliéraine de 17 ans venait pourtant de vivre une expérience inoubliable en Israël, en juin dernier, disputant sa première grande compétition avec l’équipe de Suisse, au championnat d’Europe de Holon.

Développement dans notre édition de ce jeudi.

Le motocross dans les gènes

Ce sont plus de 200 coureurs qui ont partagé leur passion samedi et dimanche sur une piste de 2,1 km, dans un panorama plongeant sur le lac de Neuchâtel à couper le souffle, du côté de Chevroux. Tracé de manière à être rapide et de plus en plus technique au fil des passages, les sauts construits de toutes pièces ont pimenté le parcours, pour le plus grand plaisir des coureurs et des spectateurs.

 

Reportage et photos à découvrir dans notre édition de ce jeudi.

Jérôme Ogay taille patron

Responsable de la carrosserie de Valbroye, à Granges-près-Marnand, Jérôme Ogay s’est imposé en patron sur le circuit Paul Ricard en catégorie A3, lors de la 4e manche des 24 heures séries, avec son team Altran Peugeot. Le Broyard a vécu un week-end de rêve, du 15 au 17 juillet, réalisant le meilleur chrono de son équipe lors des essais, avant de placer sa Peugeot 208 GTi à la deuxième place sur la grille de départ. «C’est la première fois que je réalisais le meilleur temps de l’équipe dans une séance de qualifications», se réjouit Jérôme, décidément très à l’aise sur ce circuit mythique qu’il avait déjà apprivoisé en novembre aux 6 heures du Castellet, avec une Seat Leon TCR.

Le conte de fées se poursuivait en course où le Broyard et ses coéquipiers français, Riaux, Boyer et Chkondali, prenaient largement les devants. Ils n’allaient plus lâcher la première place, malgré des ennuis mécaniques en fin de nuit qui obligeaient Jérôme Ogay à passer par les stands. «Des coupures électroniques vers 5 h du matin m’ont contraint de rouler par à-coups. Il a fallu quelques tours aux ingénieurs pour comprendre que le papillon d’admission des gaz était en cause.» Ce coup d’arrêt ne remettait pas en cause le triomphe du pilote de Lovatens et de ses coéquipiers, après 509 tours.

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Nathalie Brugger, plus détendue que jamais pour Rio

Attendue au tournant lors des Jeux de Londres en 2012, Nathalie Brugger était repartie de la compétition avec un sentiment mitigé, après une 14e place finale en Laser Radial. Un deuxième épisode olympique qu’elle avait vécu comme un échec après son diplôme récolté à Pékin quatre ans auparavant. Le 10 août prochain, la navigatrice du Cercle de la voile d’Estavayer abordera ses troisièmes Jeux à Rio avec un statut d’outsider qui lui plaît beaucoup mieux. «La catégorie du Nacra 17 est tellement dense qu’aucun équipage ne se détache actuellement, ne pas avoir l’étiquette de favori sur le dos nous enlève incontestablement de la pression», souffle Nathalie.

Bloc intensif d’entraînement

Avant cette échéance tant attendue, la Fribourgeoise s’est accordé une bouffée d’air régénératrice en revenant en Suisse, après un bloc intensif de trois semaines effectué sur le plan d’eau olympique avec son partenaire Matías Bühler. «On a beaucoup travaillé sur le spi (grande voile à l’avant du voilier) et sur différents mâts afin de trouver les meilleures combinaisons pour naviguer, explique-t-elle. Nous avons pu accumuler également les heures de navigation en disputant des régates internes avec d’autres équipages présents sur place.» Une nécessité pour apprivoiser les conditions très spéciales de la baie de Guanabara.

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Première réussie pour le TREC de Payerne

Belle effervescence dimanche dernier aux Avanturies où une septantaine de cavaliers se sont adonnés aux techniques de la randonnée équestre de compétition (TREC). Une première à Payerne. «Je n’ai reçu que des échos positifs de la part des participants», se réjouit Julie Vonlanthen, responsable de l’événement. La jeune Broyarde de 21 ans n’était pas à son coup d’essai en termes d’organisation, mais c’est la première fois qu’elle assumait seule cette tâche. Expérience riche, mais harassante. «C’était assez stressant, souffle la cavalière de Dompierre. Entre les explications à fournir aux bénévoles et aux juges, les résultats à compiler et toutes les choses à vérifier, je n’ai pas eu une minute à moi. Ce serait intéressant de renouveler l’expérience, mais à deux cette fois», rigole-t-elle.

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