Il y aura du tir dans l'air à St-Aubin

Les claquements assourdis des coups de tir à air comprimé vont résonner ce week-end à Saint-Aubin, qui accueille les championnats fribourgeois de la discipline. Voilà presque une année que le comité d’organisation planche sur le bon déroulement de cette compétition, prête à attirer entre 400 et 500 tireurs à la halle des fêtes. «L’exercice est déjà réussi au niveau financier, se réjouit son président Nicolas Chardonnens. La recherche de sponsors et la distribution des sets de table ont très bien marché, sans oublier notre souper de soutien à Vallon qui a été un succès. Tout le monde a mis la main à la pâte et les feux sont désormais au vert pour le coup d’envoi sportif.» Outre les dix personnes composant le comité central, près de 70 bénévoles, la plupart affiliés à la Société de tir Vully-Broye, vont œuvrer durant le week-end. «Là aussi l’opération est un succès, membres et amis ont répondu favorablement.»

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La décima de Danilo Wyss

On les appelle des «clubistes» dans le jargon sportif. Ces athlètes qui se donnent corps et âme à une seule équipe, pour le meilleur et pour le pire. Une définition qui colle parfaitement à la peau de Danilo Wyss. Le cycliste staviacois vient d’entamer sa dixième saison sous les couleurs de BMC Racing, une formation avec qui il a évolué, du niveau Continental Pro en 2008 à la grande cylindrée du Pro Tour que l’on connaît aujourd’hui. Retour sur dix ans de vie commune.
Les débuts. Sa signature avec BMC, Danilo Wyss la doit beaucoup à sa dernière saison chez les espoirs, couronnée de succès, avec notamment une 5e place au championnat du monde et un 3e rang sur Paris-Roubaix. «Je cherchais à passer professionnel et venais d’effectuer un stage dans l’équipe Saunier-Duval, un team que j’aurais pu rejoindre aussi, mais j’ai choisi BMC», évoque-t-il. Un choix capital puisque Saunier-Duval se retirait ensuite du Tour de France après le contrôle positif de son leader, Ricco, avant de disparaître. La première saison partait sur les chapeaux de roues avec une participation aux Tours de Suisse et de Romandie. «Il y avait encore Alexandre Moos et Steve Bovay dans cette équipe, sourit Danilo. Et j’avais ma carte à jouer dans les sprints à cette époque.» Une saison de découverte décidément fructueuse pour Danilo puisqu’elle correspond au début de son idylle avec son épouse, Vanessa.
En 2009, le natif d’Orbe gagnait définitivement ses galons avec une victoire d’étape et le maillot de leader sur le Bounce Tour au Canada.

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Pascal Mancini, vite fait bien fait

Pascal Mancini n’a pas traîné pour obtenir son ticket pour le championnat d’Europe indoor de Belgrade (3-5 mars). Après avoir disputé le meeting de Sindelfingen en Allemagne pour se mettre en jambes, le Broyard a réalisé un chrono très convaincant samedi dernier à Macolin. Il décroche haut la main les minima sur 60 m avec un temps de 6’’66. Surtout, le Fribourgeois est déjà proche de sa meilleure référence sur la distance (6’’60), alors qu’il lui reste encore un mois de préparation. «Ce résultat positif prouve que ma préparation, plus cool que les saisons précédentes, a été juste.» Une préparation qu’il juge plus humaine. «Je n’ai pas été aussi exigeant que par le passé, m’autorisant même quelques écarts au niveau nutritionnel.»

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Comme un pro sur les routes du Monte-Carlo

Le Rallye Monte-Carlo ne faillit jamais à sa réputation. Mais cette année, la mythique épreuve monégasque l’a prouvé comme rarement. Et ce n’est pas Cédric Althaus et Jessica Bayard qui diront le contraire. Le tandem aura vécu presque toutes les émotions possibles et imaginables en l’espace de trois jours, sur des routes souvent verglacées. D’abord l’ivresse de la première place, puisque le Moudonnois signait le temps référence des Clio R3T officielles engagées par Renault lors de l’unique spéciale disputée la première journée. Le Broyard devançait alors l’Italien Panzani et l’Espagnol Pernia. Un début en trombe dans la nuit glaciale des Hautes-Alpes.

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Pascal Mancini fonce déjà vers son objectif

Pascal Mancini a toujours un petit contentieux à régler avec les championnats d’Europe indoor. En 2015 à Prague, il n’avait échoué qu’à cinq minuscules centièmes du premier podium continental de sa carrière après avoir égalé au passage le record suisse du 60 mètres (6’’60). L’année dernière, le sprinter avait fait l’impasse sur la compétition pour se concentrer sur la saison sur piste. Autant dire que le Broyard a gardé un petit goût d’inachevé dans la bouche. Cette année, il a décidé de tout miser sur cet événement durant sa préparation hivernale pour atteindre son objectif: gagner une médaille dans une discipline du 60 mètres qui sied parfaitement à ses qualités: sa réactivité au départ et son explosivité.

Améliorer son explosivité
C’est sur ces éléments en particulier que le Staviacois de 27 ans a travaillés ces dernières semaines, à Macolin où il passe la majorité de son temps, entre sa préparation et son stage de psychologie. «Je me suis entraîné intensivement durant les deux premières semaines de l’année, à raison de deux entraînements par jour, 3 à 4 fois par semaine», confirme-t-il. Depuis, le Fribourgeois a réduit les charges pour se concentrer sur la qualité. «J’essaie actuellement d’atteindre la vitesse maximale, en travaillant à l’aide de cellules photoélectriques par exemple», explique Pascal, qui s’est également soumis à plusieurs tests de force et chronométriques à Macolin. «Les résultats sont très positifs, la courbe de puissance est en phase ascendante», se réjouit le sprinter, qui a gardé ses habitudes d’athlète autodidacte. «Je travaille toujours sans entraîneur, mais je vais chercher des conseils à gauche et à droite, par exemple pour améliorer la fréquence de mes foulées afin de gagner en vitesse. Cela fait 14 ans que je fais ça et cette méthode d’entraînement ultra personnalisé a toujours porté ses fruits jusqu’à présent», souffle le Broyard, fort d’un excellent bilan sportif depuis son retour à la compétition début 2014. Il a d’ailleurs réalisé le troisième meilleur chrono de sa carrière sur 100 mètres lors des derniers championnats suisses disputés cet automne à Genève (10’’33), battu seulement par son coéquipier Alex Wilson.

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Les situations scabreuses, ça le connaît

Le Monte-Carlo, la course de rallye probablement la plus difficile du monde, foi de Cédric Althaus. Le Moudonnois s’y connaît pourtant en situations scabreuses, lui qui ne conduit jamais aussi bien que sur un parcours semé d’embûches et soumis à des conditions extrêmes. Le pilote vaudois sera à nouveau servi cette année dans une épreuve qui a construit sa légende sur des routes piégeuses et exigeantes.

Les acquis. Contraint à l’abandon en 2012, Cédric Althaus avait beaucoup appris en 2015. Il aborde la 85e édition, doté d’une certaine expérience. «J’ai appris que c’est la constance qui prime dans cette épreuve où la moindre erreur peut être fatale.» Sa troisième participation aura pourtant un goût totalement différent, puisqu’il aura le statut de pilote officiel, au bénéfice de sa victoire dans le Clio R3T Alps Trophy en 2016, une première pour un pilote suisse. Un titre qui lui donne droit à quelques privilèges. «Nous serons entourés d’ingénieurs, de deux ouvreurs (Cyril Henny et Nicolas Althaus) et de la même structure et intendance dont bénéficient les pilotes F1 chez Renault, le salaire en moins, rigole Cédric. Et pas besoin de trop se casser la tête à sélectionner ses pneus, le choix sera illimité.»

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Parcours parfait pour Vully-Broye

Invaincue après cinq tours. La première équipe du club Vully-Broye a enchaîné cinq succès consécutifs dans le championnat suisse de LNB. La voilà leader du groupe Ouest et bien lancée pour empocher l’un des deux tickets qualificatifs pour les finales de promotion en LNA qui se disputeront le 11 février à Utzenstorf. Il s’agirait alors de la huitième apparition consécutive des régionaux à ce stade de la compétition, exploit peu courant et même inédit pour une équipe romande.

Performances individuelles
Les tireurs ont tous brillé individuellement pour arriver à cette performance collective. Claude-Alain Delley notamment a montré un niveau exceptionnel en ne perdant que 4 points sur un total de 100 coups tirés lors des cinq rondes disputées (moyenne de 199,2 points!). Aurore Verdon, Michaël d’Halluin, international français et Jonas Epper n’ont pas été en reste (moyenne de plus de 195), sans oublier Carina Braun, Renaud Chardonnens, Sandra Monney et Bertrand Limat qui se sont montrés très constants. Vincent Pillonel et Cindy Chassot, quant à eux, sont toujours à la recherche de leur meilleur niveau, mais ont déjà montré qu’ils étaient capables de pallier les éventuelles absences.

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Il est toujours dans son élément

A le voir s’amuser sur la glace avec son fiston, Julien Staudenmann prend toujours autant de plaisir à évoluer sur cet élément qui l’a fait glisser vers la notoriété dans les patinoires de ligue nationale de 2003 à 2013. L’ancien attaquant du Lausanne HC a pris sa retraite entre-temps, mais pas question pour lui de quitter le monde du hockey sur glace. Les choses ont certes changé, mais pas tant que cela. L’homme porte toujours un maillot flanqué du fameux No 54, scandé par Malley entre 2006 et 2012, mais a troqué sa crosse contre un sifflet. Cette saison, il a arbitré ses premiers matches de LNA.

Retour attendu à Malley

Une patinoire de Malley que Julien Staudenmann va retrouver dans dix jours pour la rencontre Lausanne-Langnau. «Ça va être forcément spécial, en plus toute ma famille sera présente, mais je serai bien entouré par mes collègues qui vont m’aider à gérer parfaitement cette situation», souffle Julien, qui avait déjà eu l’occasion de siffler son club de cœur à Kloten. «Il faudra faire fi des émotions et se dire que je fais juste partie d’un spectacle, je suis même prêt à me faire siffler», rigole-t-il.

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L'idylle avec le Tour de Romandie continue

Plus d’une chance sur deux, c’est la probabilité chaque année de voir la Broye accueillir le Tour de Romandie. Une statistique impressionnante qui tient depuis vingt ans. C’est vite vu, depuis 1997 et une arrivée à Estavayer, la région a croisé le destin de la Boucle romande à 13 reprises. Moudon (1999, 2003, 2007, 2010, 2016), Payerne (2001, 2006, 2013), Saint-Aubin (2001), Lucens (2003, 2007), Avenches (2005) et Estavayer (2009) ont reçu, tour à tour, l’arrivée ou le départ d’une étape.

Une formule très prisée

Payerne est le symbole de cette idylle de 20 ans entre le plus grand événement médiatique de Suisse romande et cette petite mais dynamique région. Cinquante-deux ans avaient séparé la première étape organisée à Payerne, en 1949, de la seconde. Depuis, la Cité de la reine Berthe a reçu à trois reprises le Tour, à chaque fois pour des étapes en boucle (2001, 2006 et 2013). Et l’histoire d’amour n’est pas près de se briser, puisque Payerne bénéficiera à nouveau de cette formule très prisée par les spectateurs.

Ce sera le 28 avril prochain, à l’occasion de la 71e édition dont les contours ont été dévoilés vendredi dernier, lors d’une conférence de presse tenue au Beaulieu à Payerne.

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Valentin Guillod doit prendre son mal en patience

Valentin Guillod aura tout tenté pour participer à une course dont il est un des chouchous du public, mais la douleur était trop forte. Après un seul tour chronométré, le Vulliérain a dû se résoudre à regarder le show depuis le bord de la piste de Palexpo, décision frustrante mais sage. «J’ai au moins essayé et j’ai eu ma réponse, souffle Valentin, c’est encore trop tôt pour remonter sur une moto.»

Le Lacois avait cru gagner un mois de préparation en partant s’entraîner quatre semaines en Californie pour empiler les kilomètres, mais une chute l’a terrassé. Bilan: une fracture de la tête du radius droit à la hauteur du coude. Pas question pour lui de se faire soigner aux Etats-Unis, Valentin revenait illico en Suisse après seulement une semaine outre-Atlantique. «Me blesser à l’entraînement ne m’était plus arrivé depuis très longtemps, je ne me rappelle même plus de la dernière fois», affirme-t-il avec une pointe d’ironie. Une situation qui ne l’empêche pas d’être toujours actif.

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